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Ordonnances : les points réécrits par les députés

Ressources et expertises du comité social et économique, droit d'alerte des délégués du personnel, accords emploi, contrôle de l'accord de rupture conventionnelle, inaptitude... Voici les principaux changements introduits dans les ordonnances par les députés lors de l'examen du projet de loi de ratification.

Avis aux représentants du personnel et aux directions d'entreprises qui pensaient avoir, avec les ordonnances publiées en septembre, des textes sécurisés, notamment en vue de la mise en place du comité social et économique (CSE) ! Ces textes seront modifiées par le projet de loi de ratification.

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Retraites complémentaires : ce qui va changer au 1er janvier 2019

Les partenaires sociaux ont entériné, le 17 novembre dernier, la fusion de l’Agirc-Arrco à compter du 1er janvier 2019, négociée dans le cadre de l’accord du 30 octobre 2015. Le texte est actuellement soumis à signature. Le régime unifié présente les mêmes caractéristiques : régime par répartition et par points.


Si le nouveau régime piloté et géré par les partenaires sociaux s’inscrit dans la continuité des régimes actuels, le calcul des cotisations et contributions destinées à financer le futur régime unifié ainsi que les modalités d’acquisition des droits des salariés sont quelque peu bousculés.

Voici ce qui attend les entreprises et les salariés au 1er janvier 2019.

A la une (brève)

Ordonnances : les députés précisent la notion de garanties équivalentes

Un amemdement du rapporteur du projet de loi de ratification, Laurent Pietraszewski (LREM), adopté avant-hier en séance publique à l'Assemblée nationale, précise la notion de garanties équivalentes à laquelle recourt l'ordonnance 1 du 22 septembre 2017 dans l'articulation entre les accords d'entrreprise et les accords de branche.

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Interdiction du voile au travail : les juges français se conforment aux règles européennes

Avant-hier, la Cour de cassation a adopté le raisonnement de la Cour de Justice de l'Union européenne concernant le port du voile islamique. Le licenciement d'une salariée pour refus d'ôter son voile lors des rendez-vous en clientèle est discriminatoire si le règlement intérieur de l'entreprise ne prévoit pas de clause de neutralité proportionnée aux objectifs poursuivis.

Licenciée pour faute en 2009, cette ingénieure d'étude avait refusé de retirer son voile islamique lorsqu'elle se rendait en clientèle. Huit ans après son licenciement pour faute, la Cour de cassation vient finalement de lui donner raison, en déclarant que son licenciement était sans cause réelle et sérieuse.

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Etre contraint de travailler à son domicile ouvre droit à une indemnité d'occupation

Le salarié peut prétendre à une indemnité au titre de l'occupation de son domicile à des fins professionnelles dès lors qu'un local professionnel n'est pas mis à sa disposition, y compris lorsque l'exécution des tâches au domicile n'est pas imposée par l'employeur mais est seulement pragmatique. Le montant de cette indemnité n'est pas modulable en fonction du temps de travail effectif.
Quand doit être versée l'indemnité d'occupation du domicile?
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L'entrée en vigueur de la base des accords collectifs conditionne certaines actions en nullité

La base publique des accords collectifs a été mise en ligne vendredi. Les accords conclus depuis le 1er septembre 2017 y seront versés. Dans certains cas, c'est cette publicité qui fait courir le nouveau délai de deux mois pour intenter une action en nullité d'un accord d'entreprise.

Le ministère du travail a mis en ligne vendredi la base de données des accords collectifs prévue par la loi Travail du 8 août 2016. Elle devait initialement entrer en vigueur le 1er septembre. Cette base de données permet d'accéder aux accords d'entreprise et de branche conclus à compter du 1er septembre 2017. Les modalités de publicité des accords dans la base ont été fixées par un décret du 3 mai 2017.

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Retraites complémentaires : syndicats et patronat entérinent la fusion Agirc-Arrco

Patronat et syndicats ont trouvé un compromis, vendredi, sur la fusion des deux régimes de retraites complémentaires, Agirc et Arrco, décidée en 2015. Le patronat, la CGE-CGC, la CFDT et la CFTC devraient signer le projet d'accord. Les organisations CGT et FO ont annoncé qu'elles ne ratifieraient pas le texte. Le régime unique sera effectif à compter du 1er janvier 2019.

Une seule ligne sur la fiche de paie des salariés cadres, en janvier 2019, et peut-être un nouveau nom pour symboliser la fusion des deux régimes complémentaires… Telle devrait être la première manifestation concrète de la fusion entre l’Agirc (cadres) et l’Arrco (tous les salariés du privé), entérinée, vendredi, au siège de Medef. 18 millions de salariés du secteur privé sont concernés.

A la une (brève)

Accords d'entreprise : la base de données nationale est en ligne

Afin de renforcer l'accès au droit conventionnel pour les salariés et leurs représentants, la loi Travail d'août 2016 a prévu que les conventions et accords de branche, de groupe, interentreprises, d'entreprise et d'établissement sont rendus publics et versés dans une base de données nationale. Cette base de données est désormais en ligne sur le site Légifrance. Vendredi 17 novembre, 144 accords étaient accessibles.

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La fonction de manager est-elle toujours attractive ?

A l’occasion du salon du management organisé à Paris, les 14 et 15 novembre, Opinionway a réalisé un baromètre pour la Maison du management sur l’état de cette fonction. Passage obligé pour progresser, cette responsabilité suscite parfois un manque d'enthousiasme en raison des difficultés rencontrées.


Pas si simple d’être manager… Cette fonction n’est pas une vocation née sur les bancs de l’école. Selon l’enquête d’Opinionway, réalisée pour la Maison du management, à l’occasion du Salon consacré au management, organisé à Paris, les 14 et 15 novembre, seuls 54% des managers ont réellement souhaité endosser cette responsabilité, et 21% l’auraient fait par défaut. "Il s’agit le plus souvent d’un passage obligé pour gagner en responsabilités", indique Philippe Détrié, fondateur de la Maison et du Salon du management.

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L'utilisation abusive du matériel de l'entreprise ne constitue pas obligatoirement une faute grave

La Cour de cassation rappelle qu'il revient au juge du fond d'apprécier le caractère réel et sérieux du motif de licenciement disciplinaire. Dans ce cadre, il peut décider que l'utilisation de matériels de l'entreprise à des fins personnelles par un salarié était fautive mais que la mise en œuvre d'une procédure de licenciement apparaissait disproportionnée.

Selon l'article L. 1235-1 du code du travail, il appartient au juge du fond d'apprécier le caractère réel et sérieux des motifs invoqués par l'employeur à l'appui du licenciement du salarié. Il peut dans ce cadre considérer qu'un licenciement pour faute grave est finalement dépourvu de cause réelle et sérieuse si la sanction était selon lui disproportionnée quand bien même certains faits seraient effectivement fautifs.