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Congé parental : cherchez les pères !

Inciter les pères à s'absenter du travail pour élever leur enfant : c'est l'objet de la réforme du congé parental. Celle-ci porte très légèrement ses fruits : la part d'hommes prenant ce congé a progressé en 2015. Mais les pères restent très peu nombreux à le faire et le nombre de congés parentaux continue de baisser. Ce qui suscite les critiques de FO et les propositions de la CFTC.

Le congé parental est ouvert à tout salarié, père ou mère d'un enfant, ayant au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise (art. L.1225-57 du code du travail). Il lui permet de bénéficier d'un congé ou d'une réduction du temps de travail afin de s'occuper de son enfant de moins de 3 ans (ou 16 ans en cas d'adoption).

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Loi Travail : tous les décrets publiés avant la fin de l'année ?

C'est un pari osé du ministère du travail qui risque d'être difficile à tenir : publier l'ensemble des décrets de la loi Travail avant la fin de l'année. L'échéancier a été publié vendredi. La plupart des décrets sont annoncés entre septembre et décembre. Tour d'horizon des principaux décrets attendus par les entreprises selon les thématiques.

Ce sont des décrets particulièrement attendus par certains, à commencer par les entreprises, et la CFDT qui pousse le gouvernement à ne pas trop tarder. L'échéancier de publication des décrets, mis en ligne vendredi, prévoit plusieurs séries de décrets en septembre, en octobre, en novembre, puis enfin en décembre.

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Les accords d'entreprise sur la durée du travail vont-ils remplacer les accords de branche ?

La loi Travail du 8 août 2016 veut accorder aux entreprises plus de souplesse pour définir leur durée de travail en leur donnant la possibilité de négocier des accords d'entreprise sans se préoccuper des accords signés dans les branches professionnelles. Pourront-elles le faire en toute sécurité ?

Depuis la loi du 4 mai 2004, l’alinéa 2 de l’article L. 2253-3 du code du travail ouvre la possibilité aux accords d’entreprise de "déroger" en tout ou partie aux dispositions d’un accord de branche, sauf dans 4 domaines (salaires minima, classifications, garanties collectives en matière de protection sociale complémentaire et mutualisation des fonds de la formation professionnelle) portés à 6 depuis la loi Travail du 8 août 2016 (avec, en plus, pénibilité et égalité professionnelle) et - seconde exception - "sauf si cette convention ou cet accord en dispose autrement".

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Lettre de licenciement : une signature illisible invalide le licenciement

La signature de la lettre de licenciement est une formalité importante. Le signataire doit en effet disposer du pouvoir de parapher la lettre. Mais pour se prononcer sur sa capacité à le faire, encore faut-il que sa signature soit lisible !

La signature de la lettre de licenciement est source d'un contentieux abondant. En effet, le signataire de la lettre doit disposer du pouvoir nécessaire pour le faire. A défaut, le licenciement n'est pas valable. Mais lorsque la signature est illisible, impossible de savoir si le signataire disposait bien de la compétence nécessaire pour parapher la lettre. C'est ce qu'a appris à ses dépens une association.

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Lutte contre l'absentéisme : quelles sont les mesures vraiment efficaces ?

Face à l’absentéisme, des solutions existent. Mais elles relèvent davantage des méthodes de management et de prévention des risques psycho-sociaux que des mesures disciplinaires, selon l’association Référentiel de l’absentéisme. Le point sur ce qui marche ou pas.


Les arrêts de travail sont en progression depuis cinq ans. Selon une étude de l’association Référentiel de l’absentéisme réalisée sur la base de questionnaires remplis par 317 entreprises (représentant 400 000 salariés), deux tiers des entreprises enregistrent une augmentation de ce phénomène depuis cinq ans.

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Travailleurs handicapés : une nouvelle incitation à négocier

Un décret du 1er septembre 2016 ajoute à la liste des dépenses déductibles de la contribution annuelle due au titre de l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés les démarches qui précèdent la conclusion d'un accord collectif, dès lors qu'elles aboutissent à l'agrément d'un premier accord.

En février dernier, les partenaires sociaux, les associations de personnes handicapées et les partenaires institutionnels s'étaient réunis au ministère du travail afin de réfléchir aux moyens de donner une nouvelle impulsion aux accords sur l'emploi de travailleurs handicapés. Une feuille de route avait été élaborée. Elle prévoyait notamment, afin d'encourager à la négociation, de soutenir le processus en amont.

Synthèses

Forfait social : le point sur l’assiette et le taux de cette contribution

Le champ d’application et le taux du forfait social ont évolué au fil des années. Une synthèse, rédigée par le Guide Paie des Editions Législatives, fait le point sur cette contribution spécifique à la charge de l’employeur.

Le forfait social est une contribution spécifique, à la charge de l’employeur. La loi pose un principe général selon lequel sont assujettis au forfait social les gains et rémunérations soumis à la CSG mais exclus de l’assiette des cotisations de sécurité sociale. Il existe toutefois des exceptions à ce principe : certaines sommes soumises à CSG et exclues de l’assiette des cotisations échappent au forfait social ; et certaines sommes exonérées à la fois de cotisations et de CSG sont assujetties au forfait social.

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Aides à l'embauche : des effets volatils sur l'emploi

Dans une note, la Direction générale du Trésor analyse les effets sur l'emploi des aides à l'embauche. Si ces dispositifs agissent bien sur l'emploi, leurs effets se font sentir surtout à court terme.

Afin de stimuler l'emploi, les politiques publiques recourent souvent aux aides à l'embauche. La Direction générale du Trésor, dans une note publiée fin août, se penche sur leur efficacité réelle dans le soutien à l'emploi (*).

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Référentiel indicatif d'indemnités : le décret est prêt !

La loi Macron prévoit la création d'un référentiel d'indemnités indicatif, en cas de licenciement injustifié, applicable devant le bureau de jugement. Sa publication, reportée suite aux débats sur le barème obligatoire lors de l'examen du projet de loi Travail, est désormais sur les rails. Nous publions les montants prévus par le projet de décret que nous nous sommes procuré.

La loi Macron du 6 août 2015 a instauré un référentiel d'indemnités en cas de licenciement injustifié, applicable devant le bureau du jugement. Pour entrer en vigueur, il suppose un décret dont la publication a été reportée, suite aux débats dans le cadre du projet de loi Travail. En effet, le ministère du travail voulait aller plus loin que la loi Macron et adjoindre à ce référentiel indicatif un barème d'indemnités obligatoire en cas de licenciement injustifié. Mais faute de consensus sur ce point, le barème obligatoire a été retiré du texte.

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Expertise CHSCT : le risque grave doit être étayé par des éléments précis

Pour pouvoir déclencher une expertise sur la mise en oeuvre d'un nouveau projet, le CHSCT qui invoque un risque grave doit l'étayer par des éléments précis. Sinon la demande d'expertise n'est pas justifiée. Illustration par l'exemple avec un arrêt du 12 juillet 2016.

La société EDF met en oeuvre, au sein de deux centres de relation client, à Toulouse et à Cahors, deux nouveaux projets : l'évolution du logiciel utilisé par les conseillers clients et la modernisation de la solution téléphonie. Le CHSCT de la branche commerce région Sud-Ouest d'EDF décide, par une délibération en date du 6 juin 2014, de recourir à une expertise estimant que la mise en oeuvre de ces projets crée un risque grave pour la santé des salariés. Débouté par la cour d'appel, le CHSCT saisit la Cour de cassation qui va confirmer la décision des juges du fond.