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Retards de paiement : le comportement des grandes entreprises encore pointé du doigt

Dans un contexte post-Covid, de guerre en Ukraine et de crise de l’énergie, les délais de paiement inquiètent l’ensemble des acteurs économiques. A l’occasion des Assises des délais de paiement 2022 qui se sont tenues jeudi dernier, le gouvernement et les grandes fédérations professionnelles en ont appelé à la solidarité des grandes entreprises.

Plus de 11,6 jours de retard, c’est la dernière estimation du délai moyen de paiement pratiqué par les entreprises au 2e trimestre 2022, selon le dernier baromètre réalisé par le cabinet Altares. « Pendant la crise, certaines entreprises se sont bien comportées. Mais finalement, aujourd’hui, les grandes structures ne payent pas mieux qu’au moment de la loi LME, c’est assez consternant », s’est ainsi désolée Jeanne-Marie Prost, Présidente de l’Observatoire des délais de paiement, lors des Assises des délais de paiement, organisées jeudi dernier dans les locaux du MEDEF.

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Formalités des entreprises : un décret supprime les services informatiques fournis par certains CFE

Un décret publié au JO ce week-end supprime, pour certains CFE (centres de formalités des entreprises), la possibilité de fournir aux entreprises des services informatiques accessibles par l’internet, sécurisé et gratuit, leur permettant de préparer leur dossier de formalités et de le transmettre aux organismes destinataires.

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Le reporting de durabilité des entreprises, source de valeur ou de coûts ?

Les futures normes européennes de durabilité des entreprises suscitent l'espoir que se développe un cercle vertueux en faveur des activités durables. Mais elles font aussi craindre à certains une charge de reporting trop importante.

L'échéance se rapproche. Les grandes entreprises et les PME cotées en bourse dans l'Union européenne devront à terme inclure dans leur rapport de gestion un reporting de durabilité selon le principe de la double matérialité. Cela signifie qu'elles devront publier les informations qui permettent de comprendre les incidences qu'elles ont sur les questions de durabilité ainsi que les informations qui permettent de comprendre la manière dont les questions de durabilité influent sur l’évolution de leurs affaires, de leurs résultats et de leur situation.

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Déduction à tort d'une perte sur une créance provisionnée : quelle incidence pour la société ?

La société qui déduit à tort une perte sur créance irrécouvrable ne peut pas revenir sur sa décision de reprendre la provision pour créance douteuse correspondante par voie de réclamation ou de compensation. Telle est la solution rigoureuse retenue par le Conseil d'État, fondée sur l'obligation de comptabilisation des provisions.

Dans une décision qui sera mentionnée aux tables du Recueil Lebon (CE, 8e-3e ch., 18 oct. 2022, n° 461039), le Conseil d’État tire les conséquences de l’absence de comptabilisation d’une provision dans la situation dans laquelle une société a déduit à tort une perte correspondant à une créance estimée irrécouvrable, tout en procédant à la reprise de la provision pour créance douteuse qu’elle avait constituée au titre de cette même créance.

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Députés et sénateurs s'accordent sur le projet de loi Marché du travail

La commission mixte paritaire qui s'est tenue le 9 novembre a été conclusive sur le projet de loi sur le marché du travail. Au fil des discussions, le texte a été enrichi de nouvelles dispositions. Assurance chômage, abandon de poste, refus de CDI à l'issue de CDD ou d'intérim, élections professionnelles, VAE... Nous récapitulons les mesures que comporte ce texte.

Les députés et les sénateurs ont trouvé un accord en commission mixte paritaire (CMP), mercredi matin, sur le projet de loi relatif au marché du travail. Ce n'était pas joué d'avance au regard des nouveautés introduites par les sénateurs, dont certaines constituaient la condition sine qua non d'un consensus entre les deux chambres.

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L’inscription au compte AT/MP doit être réalisée avant le 12 décembre 2022

La notification dématérialisée du taux de cotisation accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP) est obligatoire depuis le 1er janvier 2022 pour toutes les entreprises relevant du régime général, quel que soit leur effectif, sous peine de pénalités. Pour remplir cette obligation légale, chaque entreprise doit s’inscrire au compte AT/MP sur net-entreprises.fr avant le 12 décembre 2022, rappelle le GIP-MDS dans un communiqué du 7 novembre.

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Arrêté des comptes 2022 : l’AMF publie ses recommandations

L’AMF a publié le 3 novembre ses recommandations d'arrêté des comptes applicables au 1er janvier 2022. Elle met l’accent sur les enjeux financiers liés au risque climatique, à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et au contexte macroéconomique (augmentation des taux d’intérêts, pressions inflationnistes, hausses des coûts de l’énergie et des matières premières, change).

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Le réseau des CMA demande l’élargissement du bouclier tarifaire

"Nous savons la résilience des artisans mais craignons qu’ils finissent par arriver au bout de leur capacité", alerte CMA France dans un communiqué du 10 novembre. Le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat appelle le gouvernement "à ouvrir dès maintenant le bouclier tarifaire aux entreprises de moins de 20 salariés, quel que soit leur niveau de consommation d’énergie".

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Contrats de fourniture d'énergie : une "checklist" pour accompagner les dirigeants

Pour accompagner les chefs d'entreprise face à la flambée des prix de l'énergie, le comité de crise sur l’énergie animé par le Médiateur des entreprises a annoncé le 10 novembre la mise en ligne d’une "checklist" énergie (10 questions abordant 4 thématiques ; "le contrat", "les prix", "les aides" et "la médiation") pour "apporter un premier niveau d’information" et "anticiper le renouvellement de leurs contrats de fourniture d’énergie".

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Difficultés de recrutement : les branches à la rescousse !

L'inspecteur général des affaires sociales honoraire, Philippe Dole, a remis la semaine dernière au ministre du travail un rapport sur le rôle des branches professionnelles dans la résorption des difficultés de recrutement. Un rôle clef lorsque l'on sait que les obstacles à l'embauche diffèrent d'un secteur à l'autre.

C'est un chantier qu'avait lancé Jean Castex en 2021, alors Premier ministre, dans le cadre de l’agenda social de Matignon. Après 12 mois de travaux, Philippe Dole, inspecteur général des affaires sociales honoraire, a remis la semaine dernière son rapport sur les difficultés de recrutement au ministre du travail, Olivier Dussopt. Au coeur de ces travaux : le rôle des branches professionnelles et ce, d'autant plus que les raisons qui expliquent les difficultés de recrutement diffèrent de l'une à l'autre.