"En matière de rémunération, quelle est au sein d'une entreprise, où il y a des dirigeants et des salariés, la common decency [décence commune] que doivent s'appliquer ceux qui dirigent ?", a interrogé hier matin le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, lors d'une rencontre organisée par le cabinet ARC, en se gardant de mentionner la rémunération du PDG de Total, Patrick Pouyanné.
Actuel EC
Comme annoncé par la Première ministre, la partie du PLF 2023 adoptée sans vote après l’usage par le gouvernement du 49-3 n’est pas un "décalque" du texte initial, même si les grandes lignes du projet de départ restent intactes : l’indexation sur l’inflation du barème de l’IR ou la suppression en deux ans de la CVAE ont par exemple été maintenus.
En septembre 2022, le nombre de nouvelles entreprises a augmenté de 1,5 %, selon l'Insee. "En données brutes, le nombre total d’entreprises créées sur les douze derniers mois (octobre 2021 à septembre 2022) diminue un peu (-0,5 %) par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (octobre 2020 à septembre 2021)", précise l'institut.
« 81 % des notifications de violations de données mondiales seraient liées à une problématique de mots de passe », selon une étude de Verizon parue l’an dernier. En France, « environ 60 % des notifications reçues par la CNIL depuis le début de l’année 2021 sont liées à du piratage », parmi lesquelles un grand nombre « aurait pu être évité par le respect de bonnes pratiques en matière de mots de passe », soutient la CNIL.
Téléphoner au salarié pour lui annoncer son licenciement de vive voix, une mauvaise idée
La démarche de l’employeur qui appelle un salarié pour le prévenir que son licenciement est décidé peut partir d’une bonne intention, mais elle est à proscrire. L’employeur prend en effet un gros risque contentieux, comme en témoigne l’affaire jugée par la Cour de cassation le 28 septembre 2022.
Hier en fin d'après-midi, la Première ministre, tout de noir vêtue, a dégainé comme prévu le 49-3. "Sur le fondement de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, j’engage la responsabilité de mon gouvernement pour la première partie du projet de loi de finances pour 2023", a-t-elle déclaré en séance à l’Assemblée nationale. "Au sixième jour de débat, bon nombre d’amendements sont encore à examiner. Tout indique que nous ne tiendrons pas les délais prévus pour la discussion de cette première partie du PLF, a-t-elle justifié devant les députés.
Déductibilité des sommes prêtées entre sociétés liées : précision en cas d’émission d’OCA
Les intérêts afférents aux sommes laissées ou mises à disposition d'une entreprise par une entreprise qui en détient directement ou par personne interposée la majorité du capital social ou y exerce en fait le pouvoir de décision, ou qui est placée sous le contrôle d'une même tierce entreprise que la première, sont déductibles dans la limite de ceux calculés à un taux égal à la moyenne annuelle des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit pour des prêts à taux variable aux entreprises d'une durée initiale supérieure à deux ans ou, s'i
L’exécutif annonce un nouveau plan pour réduire les pénuries de main-d’œuvre
Le gouvernement annoncé, le 14 octobre, un nouveau plan de réduction des tensions de recrutement. Il complète celui de Jean Castex lancé en septembre 2021. Concrètement, il prévoit que Pôle emploi constitue, au niveau de chaque territoire, des viviers de 100 à 150 demandeurs d’emploi immédiatement disponibles pour pourvoir les métiers les plus en tension.
Seuils d'effectif : les dernières précisions du Boss sur le décompte de l'effectif "sécurité sociale"
L’assujettissement des employeurs à certaines obligations, l’application ou les modalités d’application de plusieurs champs de la législation sociale dépendent du nombre de salariés de l'entreprise. Cet effectif se détermine soit avec les règles prévues par le code du travail soit avec les règles du code de sécurité sociale selon la nature de l'obligation.
PLF 2023 : vers la prorogation du taux majoré de réduction d'impôt Madelin
Un amendement au PLF 2023 porté par le député Paul Mindy et plusieurs élus du groupe Renaissance, adopté le 13 octobre en séance publique, prévoit de proroger le taux majoré de 25 % (au lieu de 18 %) de réduction d’impôt sur le revenu (IR) pour souscription au capital de PME, dite réduction d'impôt Madelin (IR-PME), jusqu’au 31 décembre 2023. Ce, « pour continuer à soutenir la création d’entreprises ».