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Déduction 2020 des frais supplémentaires de repas pour les BIC/BNC

Le plafond déductible en 2020 des frais supplémentaires de repas exposés par les BIC et les BNC vient d'être publié au Bofip. Il est égal à 14,10 euros, c'est-à-dire à la différence entre 19 euros toutes taxes comprises - limite d'exonération des indemnités pour frais de repas évaluée forfaitairement - et 4,90 euros toutes taxes comprises - valeur du repas pris au domicile évaluée forfaitairement.

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La Cavec critique le projet de réforme des retraites

La caisse de retraite des experts-comptables et des commissaires aux comptes pointe l'absence de précision du projet de loi concernant notamment le transfert des droits acquis des générations nés avant 1975 et des erreurs dans les projections chiffrées de l'étude d'impact pour comparer le régime Cavec et le futur régime universel.

Un projet de loi "peu lisible", une étude d’impact "orientée", des projections financières "lacunaires"… La Cavec, la caisse de retraite et de prévoyance des experts-comptables et des commissaires aux comptes (Cac), n'en démord pas contre le projet de réforme des retraites dont l'examen parlementaire débute aujourd’hui. "Nous avons émis un avis défavorable sur le projet de loi", a rappelé Frédéric Rogier, président de la Cavec, vendredi dernier. 

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Réforme des retraites : le défi de l'emploi des seniors

Sans attendre la fin de la concertation sur l’emploi des seniors qui se déroule actuellement entre le ministère du travail et les partenaires sociaux, trois experts, deux sociologues et une économiste, fustigent la méthode du gouvernement qui consiste à réformer le système des retraites avant de traiter la question de l’emploi de cette classe d’âge. Morceaux choisis.


Décidément le projet de loi sur les retraites, présenté le 24 janvier en Conseil des ministres passe mal : après les grèves, manifestations et autres opérations coup de poing, trois expertes ont tiré la sonnette d’alarme, lors d’une table ronde sur l’emploi des seniors, organisée, avant-hier, par l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis) : Anne-Marie Guillemard, sociologue, professeur à l’université Paris Descartes, Anne Jolivet, économiste du travail, chercheuse au centre d’études de l’emploi et du travail du Cnam et Marion Gilles, sociologue, chargée de mission à l’An

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Les grands réseaux d'audit n'ont pas atteint leur objectif mondial de qualité

BDO, Deloitte, EY, Grant thornton, KPMG et PwC s'étaient fixés l'objectif de réduire en quatre ans d'au moins 25 % leurs carences en matière d'audit à l'échelle mondiale — précisément, ils s'étaient engagés auprès de l'Ifiar (international forum of independant audit regulators), un forum qui regroupe une cinquantaine de régulateurs nationaux de l'audit des comptes, de baisser d'au moins 25 %, entre 2015 et 2019, le nombre de dossiers d'audit d'entités cotées d'intérêt public qui présentent au moins une carence.

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La phrase de la semaine

"En réalité, c’est après la sortie des avis d’imposition [2020] que l’on pourra dresser le premier véritable bilan du prélèvement à la source", réplique le syndicat Solidaires finances publiques à Gérald Darmanin qui "ne cesse de dresser le bon bilan du prélèvement à la source (Pas)".

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La déclaration automatique se précise et la question des dons est posée

Le gouvernement apporte des précisions quant à la mise en place de la déclaration automatique des revenus des contribuables pour une application en 2020 au titre des revenus de 2019. Il se prépare aussi à un nouveau chantier : la contemporanéisation des dons des particuliers.

Gérald Darmanin, le ministre de l’action et des comptes publics, a donné mardi 28 janvier 2020 une conférence de presse afin de dévoiler des mesures poursuivant l’effort de contemporanéisation de l’impôt sur le revenu et de simplification de sa déclaration. A cette occasion, le bilan chiffré du prélèvement à la source au 20 janvier 2020 a été présenté.

Une déclaration annuelle presque sans un clic

Paroles de

Pour ou contre le recrutement par approche directe

Retrouvez chaque semaine notre interview sur un sujet d'actualité. Faire appel à un chasseur de têtes pour détecter et embaucher le bon profil dans son cabinet est une méthode prisée par la profession comptable. Elle a ses défenseurs et ses détracteurs.
Pour : Marion Ledunois, consultante chez Approche Directe, cabinet de recrutement nantais
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Recrutement dans les cabinets comptables : les tendances 2020

Les salaires grimpent pour certaines spécialités comme l'audit des systèmes d'informations et dans le secteur de la consolidation. Face à la pénurie de candidats, certains cabinets revoient leurs attentes à la baisse. Explications de Benedict Wittet, manager chez Hays.

Les salaires dans les cabinets comptables sont plutôt stables. Tel est le constat de la dernière étude de rémunération de Hays en audit et expertise comptable, qui ne relève pas de "grand mouvement significatif". "Les salaires sont relativement bons et tout le monde tire son épingle du jeu", souligne Benedict Wittet, manager de la division audit & expertise Comptable chez Hays Paris (voir le détail des salaires ci-dessous).

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Les comptables-financiers en entreprise "ont le marché pour eux"

Turnover des contrôleurs de gestion et pénurie de consolideurs, sélection pointue des cadres comptables, fortes attentes salariales, prise en compte de facteurs d'attractivité autres que la rémunération... Tour d'horizon des tendances du recrutement en comptabilité-finance d'entreprise.

"Les directions financières ne se privent pas de ressources pour atteindre leurs objectifs". Le marché du recrutement en comptabilité-finance d'entreprise est toujours aussi dynamique, constate la dernière étude de rémunération de Hays. Que ce soit pour des créations de postes, des besoins en remplacement ou des recrutements en mission "pour soutenir un projet". Le recours à l'intérim est quant à lui en recul.

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Les SAS ouvrent grand leur porte aux créateurs de sociétés

Les sociétés par actions simplifiées (SAS) créées en 2019 sont beaucoup plus nombreuses qu'en 2018. Et elles ont représenté 63 % des naissances de sociétés contre 61 % l'année précédente.

Près de deux nouvelles sociétés sur trois sont désormais des sociétés par actions simplifiées. Tel est l'un des enseignements des statistiques 2019 sur les créations d'entreprise que l'Insee vient de publier. Structurellement, l'engouement pour la SAS se développe même si une pause en valeurs relatives aux naissances de sociétés s'est manifestée en 2018.