C'est l'une des mesures dites d'accompagnement au relèvement des seuils d'audit légal des comptes. Les commissaires aux comptes peuvent, à partir d'aujourd'hui même, proposer à certaines sociétés une mission de certification de leurs comptes d'une durée de trois exercices.

Les clients — internautes — demandent de plus en plus de transparence et il n’y a pas de raison pour que les cabinets traditionnels soient épargnés par cette tendance. Alors qu’auparavant les honoraires étaient discutés sans explication de texte une fois par an, aujourd’hui les clients veulent savoir ce qu’ils payent (nature des tâches, volume, taux horaire, etc.). Mais la force des habitudes est tenace.

C'est une enquête en forme d'avertissement que livre l’Observatoire des trajectoires professionnelles, animé par Lab’Ho (groupe Adecco), le laboratoire Lipse d’IGS-RH (groupe IGS) et LHH Altedia, dans un sondage dévoilé avant-hier. Les chercheurs se sont intéressés à la mobilité professionnelle, aux motivations des actifs face à la formation et à leur niveau d’appropriation des dispositifs.

Les cabinets 100 % en ligne affichent leurs prix sans complexe sur Internet. Et font mine de jouer la transparence. Qu’en est-il réellement ? La question est d’autant plus actuelle que la concurrence sur le web devient féroce. Il n’y a qu’à consulter la première page de résultats sur Google pour voir apparaître suite à la requête «expert-comptable en ligne» des offres à partir de 25 € HT / mois (naolink.fr), 49 € HT / mois (Dougs.fr), 35 € HT / mois (cacomptepourmoi.fr), etc. Les acteurs étant de plus en plus nombreux, la bataille se joue sur le front de la visibilité.