Actuel EC

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La Commission européenne consulte sur le reporting des entreprises

L'exécutif européen veut réduire les charges administratives des entreprises de 25 %. Afin d'atteindre cet objectif — pour lequel il prétend que le récent relèvement des seuils de la directive comptable contribue —, il lance une consultation publique.

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Paie : comment calculer le plafond de sécurité sociale en cas de prise en compte décalée des absences ?

Les absences non rémunérées qui n’ont pas pu être imputées sur la valeur plafond, du fait d’une prise en compte décalée par le service de paie, ne sont pas à reporter sur le calcul du plafond du ou des mois suivants. Le Boss est modifié afin de clarifier ce point.

Pour les entreprises prenant en compte les absences lors de la rémunération de l’activité du ou des mois suivants, il est admis par le Boss que l’effet de celles-ci sur les cotisations dues et sur le plafond soit déterminé comme si ces événements avaient eu lieu au cours du mois lors duquel elles sont prises en compte. Cette prise en compte décalée peut en théorie aboutir à ce que la valeur du plafond calculée pour un mois soit négative. Dans ce cas, selon le Boss, la valeur du plafond appliqué lors de ce mois est ramenée à 0.

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CPF : la procédure de vérification des organismes de formation est généralisée

La Caisse des dépôts généralise la procédure de vérification des conditions de référencement des organismes de formation enregistrés sur la plateforme CPF. Cette vérification sera réalisée par voie dématérialisée. Les prestataires doivent adresser à la Caisse des dépôts et consignations une demande de référencement sur la plateforme Mon Compte Formation. Pour être référencés, ils doivent remplir les conditions fixées par l’article L.6323-9-1 du code du travail.

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La deuxième partie du PLFSS pour 2024 est considérée comme adoptée par les députés

Les députés ont rejeté hier les deux motions de censure déposées sur la seconde partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024. Ce texte, qui contient notamment un amendement destiné à modifier l'assiette sociale des travailleurs non salariés au régime réel, est donc considéré comme adopté par l'Assemblée nationale.

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Clause (non) abusive d’une lettre de mission d’un expert-comptable : la Cour de cassation prend position

La Cour de cassation confirme qu'une société d'ambulances qui charge son expert-comptable de présenter ses comptes annuels et d'établir les bulletins de paie de ses salariés n'est pas considérée dans cette relation comme un non-professionnel. Conséquence : le délai contractuel de 3 mois pour demander des dommages-intérêts au cabinet n'est pas abusif au sens du code de la consommation.

Une société d'ambulances cliente d'un expert-comptable peut-elle être considérée comme un non-professionnel (au sens du code de la consommation) ? L'enjeu de cette question est important. Si cette société est un non-professionnel, elle peut bénéficier de la protection contre les clauses contractuelles abusives prévue par le code de la consommation. Dans le cas contraire, elle ne peut pas utiliser ce fondement — étant précisé qu'elle ne peut pas non plus, en tant que personne morale, être considérée comme un consommateur.

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PLF 2024 : vers une définition légale des activités commerciales visées par le Dutreil-transmission ?

A la suite des récentes jurisprudences, le Gouvernement a inséré dans le projet de loi de finances pour 2024 une définition des activités commerciales éligibles à l’exonération Dutreil-transmission. Elle serait applicable aux transmissions réalisées à compter du 17 octobre 2023. 

De nombreux contentieux se sont noués quant aux activités éligibles au dispositif d’exonération partielle de droits de mutation à titre gratuit en cas de transmission d’entreprise («Dutreil-transmission» visé aux articles 787 B et 787 C du CGI), aussi bien devant la Cour de cassation que devant le Conseil d’État (voir notamment cet article).

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Le projet de loi de finances pour 2024 prolonge certaines mesures en raison de l'inflation

Le texte de la première partie du projet de loi de finances pour 2024 est considéré comme adoptée par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution le 20 octobre 2023. Détail des mesures qui intéressent les services RH dont certaines sont prolongées en raison du contexte inflationniste.
Poursuite de la défiscalisation et de la désocialisation des pourboires en 2024

La loi de finances pour 2022 a défiscalisé et exonéré de cotisations sociales les pourboires du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, qu’ils soient versés, directement aux salariés par la clientèle ou indirectement (remis à l’employeur qui leur reverse), en argent comptant ou par paiement électronique ou bancaire.

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Guichet unique : le gouvernement reconnaît que des défaillances subsistent pour les artisans

En avril, la sénatrice Évelyne Perrot interpellait le gouvernement sur l'existence de défaillances du guichet unique des entreprises affectant la création d'entreprises artisanales. Le ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique vient de lui répondre.

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Arrêté des comptes 2023 : les recommandations de l'AMF

Dans la perspective de l'arrêté des comptes 2023, l'autorité des marchés financiers (AMF) publie ses recommandations, principalement pour les états financiers produits en IFRS.

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PLF 2024 : de nouvelles règles pour les meublés de tourisme

A compter de l’impôt sur le revenu dû au titre de 2023, l'activité de location de meublés de tourisme relèverait, pour l'application du régime micro-BIC, du seuil de 77 700 € et de l'abattement forfaitaire pour frais de 50 %. Un abattement supplémentaire de 21 % pourrait être accordé dans les zones géographiques ne se caractérisant pas par un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements.
Règles actuelles

La location en meublé de chambres ou d'appartements est une activité commerciale qui relève, au regard de l'impôt sur le revenu, de la catégorie des BIC (et non de celle des revenus fonciers), que l'activité soit exercée à titre habituel ou à titre occasionnel. Lorsque les produits sont imposables, le régime d'imposition (micro-BIC, auto-entrepreneur, régime simplifié ou régime réel normal) est déterminé d'après les critères de droit commun. 

Actuellement, pour l'appréciation du régime micro-BIC, il convient de retenir :