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Modulation du redressement Urssaf et protection sociale complémentaire : pour en bénéficier, il faut établir de façon probante les sommes faisant défaut

Le redressement Urssaf n'est calculé sur une base réduite qu'à la condition préalable que l'employeur reconstitue de manière probante le montant des sommes faisant défaut ou excédant les contributions nécessaires pour que la couverture du régime revête un caractère obligatoire et collectif.

Si certaines garanties de prévoyance et de retraite supplémentaire (PSC) mises en place dans l'entreprise ne remplissent pas les conditions d'exonération, l'Urssaf réintègre dans l'assiette des cotisations l'ensemble des contributions patronales assurant le financement de ces garanties.

Cette réintégration totale étant extrêmement pénalisante pour l'entreprise, l'Urssaf peut, à titre dérogatoire et sous conditions, moduler son redressement selon la gravité de l'erreur commise par l'entreprise.

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Lutte contre le travail illégal : une instruction publiée sur les mesures de la loi Immigration

Une instruction du 5 février 2024 relative à la lutte contre les filières d’exploitation des étrangers en situation irrégulière revient sur les modifications apportées par la loi Immigration du 26 janvier 2024 en matière de travail illégal :

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Relèvement des seuils d’audit légal : les réactions d’ECF…

Après la publication du décret du 28 février 2024 relevant notamment les seuils de nomination obligatoire du commissaire aux comptes, le syndicat ECF déplore "un recul déplorable pour [la] profes

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Cybersécurité : de la résilience à l'encadrement

La récente attaque subie par Coaxis a montré l'importance d'avoir une assise financière solide et une maturité en terme de sécurité numérique. Face à la hausse constante des cybermenaces, la directive européenne NIS 2 se prépare à entrer en vigueur.

"A ce jour, on n’est pas loin des 2 millions et demi d’euros". Tel est le coût (en dehors de toute rançon) engendré jusqu'à présent par la cyberattaque dont la société Coaxis a été victime le 8 décembre dernier, d'après son directeur général Joseph Veigas.

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Le management ne doit pas "impressionner" les salariés et nuire à leur santé

La salariée qui pratique un mode de gestion inapproprié de nature à impressionner et nuire à la santé de ses subordonnés commet une faute grave. Même sanction pour celle qui a un comportement inadapté et harcelant. Illustration dans ces deux arrêts récents.

Sous peine d’engager sa responsabilité pour manquement à son obligation de prévention des risques professionnels, l’employeur ne peut pas se permettre de garder à son service un salarié dont le mode de gestion est susceptible de nuire à la santé des salariés. Telle est la leçon à retenir d’un arrêt rendu par la Cour de cassation le 14 février 2024.

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Groupe TVA : précisions sur l’évolution du périmètre durant la période obligatoire

L’administration prend acte de la nouvelle date butoir pour la déclaration de périmètre de l’assujetti unique et apporte des précisions intéressantes sur l’évolution du périmètre durant la période obligatoire de 3 ans.

Lors de la création d’un groupe TVA (ou assujetti unique), le représentant du groupe doit communiquer la liste des membres à l’administration fiscale. Puis, chaque année, le représentant doit fournir à l’administration la liste des membres de l’assujetti unique, appréciée au 1er janvier de la même année, éventuellement actualisée des entrées et des sorties. Cette liste est transmise à l’administration par voie électronique et souscrite sur le formulaire n° 3310-P.

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L'impact du télétravail diffère selon le sexe et la situation familiale

Dans une note publiée mardi 27 février, le Centre d'études de l'emploi et du travail (Cnam-CEET) se penche sur l'impact du télétravail sur la conciliation vie privée/vie professionnelle. 

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Les seuils de nomination obligatoire des commissaires aux comptes sont relevés

Un décret, publié hier, restreint le périmètre de l'audit légal en France dans les sociétés commerciales. Un contrôleur légal des comptes doit désormais être désigné dès lors que l'entreprise dépasse deux des trois seuils suivants : 5 millions d'euros de total de bilan, 10 millions d'euros de chiffre d'affaires et 50 salariés.

Près de cinq ans après la loi Pacte, la France rehausse de nouveau les seuils de désignation obligatoire du contrôleur légal des comptes.

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La phrase de la semaine

"12 à 15 % des connexions par des cabinets comptables, des commissaires aux comptes ou des professionnels du chiffre [clients de Coaxis] se font avec des postes qui sont sur un système d'exploitation qui n'est plus supporté par l'éditeur, pour lequel il n'y a plus de mise à jour, notamment de sécurité", a indiqué Joseph Veigas, directeur général de Coaxis, lors d'une conférence de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) mardi dernier.

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Loueurs de meublés de tourisme non classés : une tolérance administrative

L'administration tolère que les loueurs de meublés de tourisme non classés n'appliquent pas la nouvelle mesure issue de la loi de finances pour 2024 pour leurs revenus de 2023.

On rappelle que l’article 45 de la loi de finances pour 2024 a durci les règles d’imposition applicables aux loueurs de meublés de tourisme non classés. La limite d’application du régime micro-BIC prévu à l’article 50-0 du CGI a ainsi été abaissée de 77 700 € à 15 000 € et le taux de l’abattement forfaitaire applicable a été également abaissé de 50 % à 30 % (Loi 2023-1322 du 29-12-2023 art. 45).