Social

Site: 
Code VP: 
ACTUEL_EC_SOCIAL
Poids: 
0
Libellé: 
Home
Label du produit: 
Social
Menu - Groupes de thèmes: 
Liste des métiers: 
A la une

Assurance chômage : le taux des contributions change à compter du 1er octobre 2017

La convention d'assurance chômage du 14 avril 2017 entre en application le 1er octobre. La contribution exceptionnelle temporaire de 0,05%, à la charge de l'employeur entre en vigueur à cette date. Certaines majorations de taux sur les CDD disparaissent, ainsi que l'exonération pour l'embauche définitive d'un jeune. Une circulaire de l'Unédic fait le point et précise les modalités de la transition.

Indépendamment des projets gouvernementaux, les partenaires sociaux ont conclu une nouvelle convention d’assurance chômage, applicable à compter du 1er octobre 2017 pour une durée de 3 ans soit jusqu’au 30 septembre 2020.

Une circulaire de l’Unédic détaille les modifications relatives aux contributions de la convention du 14 avril 2017.

A la une (brève)

Le micro-entrepreneur qui opte pour les cotisations minimales sort du micro-social

Les micro-entrepreneurs qui optent pour le versement de cotisations sociales minimales perdent le bénéfice du micro-social et basculent dans le régime de droit commun, indique un guide du RSI. Ils restent au régime micro-fiscal.

A la une (brève)

DSN : l'URSSAF rappelle les pénalités applicables aux employeurs

Sur son site internet, l'URSSAF adresse un rappel aux employeurs "qui rencontreraient des difficultés à démarrer leur DSN". La tolérance qui leur était accordée a pris fin depuis la paie du mois de mai 2017. Elle expose, dans un tableau récapitulatif, les sanctions applicables aux employeurs en cas de manquement aux obligations déclaratives :

A la une

Quand le comité social et économique s'imposera-t-il aux entreprises ?

Les premiers comités sociaux et économiques (CSE), instance prévue par les ordonnances Macron et qui fusionne d'autorité le comité d'entreprise, les DP et le CHSCT dès 50 salariés, pourraient être institués dès cet automne. Le point sur le calendrier de mise en œuvre de cette mesure qui bouleverse l'exercice des mandats représentatifs.

Les contours de l'instance unique de représentation du personnel, décidée par le gouvernement, ne sont connus que depuis quelques jours. Les 87 pages de l'ordonnance relative à "la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales" ne devraient toutefois pas rester lettre-morte bien longtemps.

A la une

Respect des correspondances privées du salarié : la CEDH confirme la jurisprudence française

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a sanctionné en appel la surveillance de la messagerie instantanée des salariés par un employeur roumain. Toutefois, l'impact de cette décision en France devrait rester marginal.

Respect des correspondances du salarié ou pouvoir de direction de l'employeur ; la balance pèse finalement en faveur du salarié. Dans un arrêt rendu le 5 septembre 2017 en appel, la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a accédé à la requête d'un salarié roumain. Ce dernier contestait son licenciement, fondé sur son utilisation à des fins personnelles de son compte professionnel de messagerie instantanée. La Cour a estimé que la Roumanie n'avait pas protégé de manière adéquate le droit du salarié "au respect de sa vie privée et de sa correspondance".

A la une

Le gouvernement dessine les contours du nouveau "compte professionnel de prévention"

L'un des projets d'ordonnance présentés le 31 août par le gouvernement concerne les nouvelles règles relatives au compte professionnel de pénibilité. Le successeur du C3P devrait présenter un mode de financement rénové, qui ne serait plus basé sur les cotisations des employeurs. Toutefois, une grande partie du dispositif resterait encore à déterminer par décret.

La cinquième ordonnance "Macron" dédiée à la réforme du compte de prévention de la pénibilité (C3P) a été présentée par le gouvernement le 31 août. Elle dresse le cadre du futur "compte professionnel de prévention", en réécrivant l'intégralité du titre du code du travail dédié à la prévention de l'exposition aux risques professionnels. Ce texte entretient pour l'instant le flou autour de la réforme qui sera mise en oeuvre.

A la une

Notification du licenciement : ce que changent les ordonnances

Les ordonnances modifient la procédure de notification du licenciement en inscrivant dans le code du travail une procédure préalable de demande de précisions auprès de l'employeur. Selon que le salarié l'aura ou non mise en oeuvre, les conséquences sur la justification du licenciement ne seront pas les mêmes.

L'ordonnance n° 3 opère une petite révolution en matière de notification du licenciement. Alors que jusqu'à présent la jurisprudence décidait qu'en cas d'absence de motivation ou de motivation insuffisante de la lettre de licenciement, ce dernier devenait sans cause réelle et sérieuse, le projet de texte institue une procédure préalable de demande de précisions pré-contentieuse qui limitera au maximum cette hypothèse.

A la une

Extension des accords collectifs : les ordonnances élargissent les pouvoirs du ministre du travail

L'une des ordonnances étend les pouvoirs du ministère du travail en matière d'extension de conventions et accords collectifs. Le ministre pourra exclure de l'extension les dispositions de nature à porter une atteinte excessive à la libre concurrence. Par ailleurs, afin d'être étendus, les accords devront comporter des mesures pour les entreprises de moins de 50 salariés.

En juillet dernier, l'OCDE livrait ses recommandations sur la procédure d'extension. C'est justement l'un des sujets abordés par l'une des 5 ordonnances dévoilées jeudi dernier (ordonnance n° 4).

► Rappelons que la procédure d'extension permet de rendre obligatoires les dispositions d'une convention collective à tous les salariés et employeurs compris dans son champ d'application, par un arrêté d'extension du ministre du travail.

A la une (brève)

Un code du travail numérique pour faciliter l'accès au droit pour les TPE-PME

L'un des projets d'ordonnances réformant le code du travail prévoit de créer un "code du travail numérique" (article 1 de l'ordonnance relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail). L'objectif est de permettre et faciliter l'accès à tous aux règles du droit du travail, qu'il s'agisse des dispositions législatives et réglementaire ou des normes conventionnelles. Cette mesure s'adresse principalement aux TPE et aux PME, précise le ministère du travail.

A la une

Licenciements : la méthode du gouvernement pour sécuriser et limiter les contentieux

Afin de sécuriser les ruptures du contrat de travail et de limiter les contentieux, l'une des ordonnances divulguée jeudi dernier modifie le périmètre d’appréciation des difficultés économiques, instaure un barème obligatoire en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, clarifie certaines irrégularités de procédure et unifie les délais de recours de contestation des licenciements.
Attention, il s’agit d'un projet d’ordonnance susceptible d’être modifié avant sa publication au Journal officiel