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La Cour des comptes prône un contrôle renforcé des fraudes à la formation professionnelle

Face aux fraudes à la formation professionnelle à la fois multiples et difficiles à détecter, l'Etat et les organismes paritaires agrées doivent largement renforcer leurs moyens et efforts de contrôle des prestataires de formation. C'est ce que recommande la Cour des comptes dans son rapport annuel.

La Cour des comptes a rendu public mercredi matin son rapport annuel. Ce document de 1 300 pages consacre cette année l'un de ses 27 chapitres à l'évaluation du marché de la formation professionnelle continue, qui a représenté en 2013 un chiffre d'affaires total de 13,9 milliards d'euros.

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Licenciement pour faute lourde : pas de responsabilité pécuniaire sans intention de nuire !

Dans trois arrêts des 25 et 26 janvier, la Cour de cassation réaffirme un principe intangible : la responsabilité civile du salarié ne peut être engagée que s’il a commis une faute lourde, caractérisée par l’intention de nuire.

Rien de très nouveau en matière de licenciement pour faute : la faute lourde, est, selon une jurisprudence plus qu’ancienne, "une faute d’une exceptionnelle gravité révélant l’intention de nuire à l’employeur". Elle prive le salarié de toute indemnité attachée au licenciement (comme le fait la faute grave), à savoir l’indemnité de licenciement et l’indemnité compensatrice de préavis.

A noter : en revanche, elle ne prive plus le salarié de l’indemnité compensatrice de congés payés, comme cela a longtemps été le cas.

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Forfait-jours : attention au droit au repos et à la charge de travail !

La Cour de cassation vient de rappeller les règles en matière de forfait-jours : le respect des durées minimales de repos doit être assuré, en tenant compte le cas échéant des déplacements éloignés du salarié. De même, il convient de veiller à garder trace de la tenue des entretiens relatifs à la charge de travail du salarié... Et des suites y étant apportées.

Une salariée en forfait-jours est licenciée pour motif économique en novembre 2011. Elle saisit la juridiction prud'homale, notamment afin de se voir accorder un rappel d'heures supplémentaires. En appel, il est fait droit à cette demande ; l'entreprise est ainsi condamnée à verser à la salariée cinq ans de rappels de salaire. En cause : le non-respect de l'accord collectif encadrant les forfaits-jours dans l'entreprise, qui prive d'effet la convention de forfait de la salariée. Ce raisonnement est validé par la Cour de cassation dans un arrêt du 25 janvier.

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Pas d'augmentation pour insuffisance professionnelle : le salarié ne peut pas invoquer le défaut de formation

Le défaut de formation dispensée au salarié est un manquement de l'employeur. Cependant, il ne peut être invoqué par un salarié pour expliquer son insuffisance professionnelle lui fermant l'accès à une augmentation individuelle. C'est ce qu'affirme la Cour de cassation, dans un arrêt rendu le 25 janvier.

Un salarié engagé comme conseiller clientèle par une banque assigne son employeur devant les prud'hommes. Il souhaite obtenir des dommages-intérêts pour exécution déloyale de son contrat de travail, ainsi que des rappels de salaire au titre d'une rémunération complémentaire individuelle mise en place par un accord collectif de groupe. En effet, ce dernier ayant pour objet d'assurer l'actualisation des rémunérations des salariés, il prévoyait une garantie d'augmentation minimale du salaire.

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Grève : quand l'employeur peut fermer l'entreprise pour des raisons de sécurité

La fermeture d'une usine de production de substances chimiques, classée Seveso "seuil haut", en raison d'un mouvement de grève est justifiée dès lors que la sécurité des salariés et des installations est menacée.

Non défini légalement, le lock-out s'entend d'une mesure temporaire de fermeture de l'entreprise décidée par l'employeur à l'occasion d'une grève. La jurisprudence n'admet le lock-out que dans certaines circonstances exceptionnelles, notamment dans le cas où l’employeur prouve qu’il s’est trouvé dans une situation contraignante ou lorsqu’elle est justifiée par la nécessité de maintenir l’ordre et la sécurité l’empêchant de fournir du travail aux salariés non-grévistes (

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Relations de travail internationales : le casse-tête de la loi applicable

A l'occasion de quatre arrêts rendus le 19 janvier dernier, la Cour de cassation précise les règles applicables aux relations de travail transnationales. Il n'est en effet pas toujours simple de savoir quelle législation - française ou étrangère - s'applique au contrat de travail.

Dans le cadre de relations de travail transnationales, il n'est pas toujours aisé de savoir quelle loi est applicable au contrat de travail. Les parties peuvent choisir la loi applicable. Dans le cas contraire, le contrat est en principe régi par la loi du pays où le salarié accomplit habituellement son travail, même s'il est détaché à titre temporaire dans un autre pays. Lors de contentieux, la question peut ressurgir, comme l'illustrent les quatre arrêts rendus le 19 janvier.

1) Le choix doit être clair

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Inaptitude au travail : les dernières précisions de la Cour de cassation

Plusieurs arrêts de la Cour de cassation donnent un éclairage sur la procédure de licenciement pour inaptitude, notamment sur l'importance des échanges avec le médecin du travail pour justifier l'impossibilité de reclassement.
Incidence du classement en invalidité 2e catégorie
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La transition numérique, ennemie de la qualité de vie au travail ?

Nouveaux outils, rythmes plus soutenus, nouvelles organisations... Le travail évolue. Quels sont les enjeux de cette transformation pour la santé et la sécurité des salariés ? C'est dans le cadre des 7e rencontres parlementaires pour la santé au travail que députés, sénateurs, philosophes et experts en santé au travail ont partagé leur vision du sujet.

Transformations au travail : quels enjeux pour la santé et la sécurité ? Voici la problématique lancée dans le cadre des 7e rencontres parlementaires sur la santé au travail, qui se sont tenues la semaine dernière à Paris. Un débat plus que jamais d'actualité, notamment à travers la question de la reconnaissance des maladies psychiques liées au travail, remise sur la table par le candidat à la primaire de gauche Benoît Hamon.

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Congé parental et employabilité : la difficile équation !

Dans la dernière édition de sa revue "Regards", l'Ecole des dirigeants de la protection sociale, l'EN3S, dresse un bilan sévère de l'impact du congé parental sur l'employabilité des femmes. Les dernières réformes qui visent à remédier à ce risque, en permettant le congé parental à temps partiel et un meilleur partage avec le père, font évoluer les choses. Mais très lentement.

L'Ecole des dirigeants de la protection sociale, l'EN3S, consacre sa dernière revue "Regards protection sociale" à l'égalité femmes-hommes. Parmi les aspects abordés, Sandrine Dauphin, responsable du département de l'animation de la recherche à la Cnaf, revient sur l'impact du congé parental sur l'emploi des mères (*).

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Les partenaires sociaux vont plancher sur la RSE

C'est une idée qui trotte dans la tête de François Asselin, le président de la CPME, depuis plus d'un an : proposer une démarche globale RSE pour les PME via une certification. Une concertation va enfin s'ouvrir le 1er février entre les partenaires sociaux pour envisager sa mise en oeuvre. Explications de François Asselin.

Après avoir changé récemment de nom l'ex CGPME - devenue CPME - devient fer de lance d'une nouvelle négociation. C'est en effet dans ses locaux que démarrera le 1er février une concertation sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des entreprises avec l'ensemble des organisations syndicales et patronales. François Asselin, le président de la CPME, entend donner un "coup de fouet" à la RSE.