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Les partenaires sociaux vont plancher sur la RSE

C'est une idée qui trotte dans la tête de François Asselin, le président de la CPME, depuis plus d'un an : proposer une démarche globale RSE pour les PME via une certification. Une concertation va enfin s'ouvrir le 1er février entre les partenaires sociaux pour envisager sa mise en oeuvre. Explications de François Asselin.

Après avoir changé récemment de nom l'ex CGPME - devenue CPME - devient fer de lance d'une nouvelle négociation. C'est en effet dans ses locaux que démarrera le 1er février une concertation sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des entreprises avec l'ensemble des organisations syndicales et patronales. François Asselin, le président de la CPME, entend donner un "coup de fouet" à la RSE.

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Le régime indemnitaire des accidents du travail n'est pas discriminatoire

La Cour européenne des droits de l'homme juge, dans une décision rendue le 12 janvier 2017, que le régime indemnitaire des accidents du travail qui n'aboutit pas à une réparation intégrale du préjudice n'est pas discriminatoire et contraire à la convention européenne des droits de l'homme.

Dans cette affaire, une salariée victime d'une maladie professionnelle demandait devant les juridictions françaises la réparation intégrale de son préjudice. Suite au rejet de son pourvoi devant la Cour de cassation, elle avait décidé de saisir la CEDH. Devant la Cour, elle soutient qu'il y a une discrimination entre les victimes de faute de droit commun et les victimes d'accidents du travail et de maladies professionnelles au sens du livre IV du code de la sécurité sociale.

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Les pratiques managériales sur la sellette

La sixième édition de l’Observatoire du management d’Oasys Mobilisation, dévoilée le 20 janvier, montre un réel décalage entre les perceptions des managers et des salariés. Objet du litige ? Le flou concernant leur contribution à la performance de l'entreprise et le manque de feedbacks réguliers.

Heureux managers de petites structures ! 65% des salariés des entreprises de moins de 50 personnes partagent régulièrement la stratégie et les plans d’action de leur entreprise, contre la moitié des collaborateurs travaillant dans des sociétés de plus de 1 000 personnes. Tel est l’un des enseignements de l’enquête réalisée par l’Observatoire du management du cabinet conseil d’Oasys Mobilisation auprès de 1 500 managers et collaborateurs du 4 au 7 octobre 2016. Résultat ? Ils sont plus engagés.

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Congé maternité : la prolongation conventionnelle n'étend pas la protection contre le licenciement

Lorsque la convention collective prévoit une période supplémentaire de repos à la suite du congé de maternité, cela n'implique pas automatiquement la prolongation de la protection contre le licenciement. Cette question peut avoir des incidences sur le montant des rappels de salaire versés en cas de litige.

Selon le code du travail, la femme enceinte est protégée contre le licenciement dès lors qu'elle communique à son employeur un certificat médical attestant de sa grossesse. Cette protection (absolue ou relative) reste active durant un certain nombre de périodes légales : durant le congé de maternité, durant les congés payés si elle les prend immédiatement après, ainsi que pendant les dix semaines suivant l'expiration de ces périodes.

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Pas de statut d'auto-entrepreneur en cas de lien de subordination juridique permanent avec l'entreprise

Dans un arrêt du 10 janvier 2017, la chambre criminelle de la Cour de cassation rappelle que la personne qui a le statut d'auto-entrepreneur mais qui est dans un lien de subordination juridique permanent avec l'entreprise pour laquelle elle travaille est bien liée par un contrat de travail. L'entreprise doit alors être condamnée pour travail dissimulé.

La question est d'actualité. Comment assurer aux travailleurs indépendants une protection, notamment à ceux qui - sous couvert d'un statut d'indépendant - sont en fait économiquement dépendants ou juridiquement subordonnés ? Avec le développement des plateformes collaboratives, la question a ressurgi mais elle existait déjà avec le boom des auto-entrepreneurs. A cet égard, l'arrêt rendu le 10 janvier dernier démontre que les juges veillent au grain.

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Congé maternité : la prolongation conventionnelle n'étend pas la protection contre le licenciement

Lorsque la convention collective prévoit une période supplémentaire de repos à la suite du congé de maternité, cela n'implique pas automatiquement la prolongation de la protection contre le licenciement. Cette question peut avoir des incidences sur le montant des rappels de salaire versés en cas de litige.

 

Selon le code du travail, la femme enceinte est protégée contre le licenciement dès lors qu'elle communique à son employeur un certificat médical attestant de sa grossesse. Cette protection reste active durant un certain nombre de périodes légales : durant le congé de maternité, durant les congés payés si elle les prend immédiatement après, ainsi que pendant les dix semaines suivant l'expiration de ces périodes.

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L'état d'ébriété d'un salarié sur un site "sensible" justifie un licenciement pour faute grave

La Cour de cassation a validé le licenciement pour faute grave de trois pompiers, contrôlés en état d'ébriété alors qu'ils étaient affectés à la surveillance d'un site classé "Seveso".

Trois pompiers affectés à la sécurité d'une entreprise sidérurgique ont été licenciés pour faute grave pour consommation d’alcool sur leur lieu de travail. C’est un contrôle par éthylotest, prévu dans le règlement intérieur de l’entreprise, qui avait permis de constater cette infraction.

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DSN : des aménagements pour le démarrage de la phase 3

Compte tenu des difficultés rencontrées par certains éditeurs de paie et certaines entreprises, des tolérances sont admises pour le passage à la phase 3 de la DSN.

Depuis le 1er janvier 2017, la quasi totalité des entreprises doivent passer à la DSN et transmettre les informations nécessaires pour la paie de janvier 2017 le 5 ou le 15 février. Pour celles qui étaient déjà passées à la DSN, c'est la bascule de la phase 2 à la phase 3 qui s'opère depuis le 1er janvier.

En raison de difficultés rencontrées par certains éditeurs de paie et entreprises, un étalement est autorisé sous certaines conditions. L'information a été publiée sur le site dsn-info.

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Les discriminations linguistiques font leur entrée dans le code du travail

C'est la loi Justice du 21e siècle qui a introduit ce nouveau motif de discrimination, "la capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français". Mais cette nouvelle mesure soulève un certain nombre de questions. Quelles sont les discriminations couvertes ? Comment cette mesure s'appliquera-t-elle en droit du travail ? Trois avocats spécialisés apportent leur éclairage.

La mesure s'est glissée discrètement dans la loi de modernisation de la Justice du 21e siècle et est plutôt passée inaperçue jusqu'à présent (*). Un nouveau motif de discrimination prohibée, a fait son apparition, qui s'ajoute aux motifs déjà prévus par la loi du 27 mai 2008 : "la capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français".

Reste à savoir ce que recouvre précisément ce nouveau critère.

Synthèses

Inaptitude au travail : ce qui change au 1er janvier 2017

Depuis le 1er janvier 2017, la procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle est alignée sur celle du licenciement pour inaptitude professionnelle. En principe, l'inaptitude peut être constatée par le médecin du travail à l'issue d'un seul examen médical. Nous récapitulons ce qui change avec la loi Travail du 8 août 2016.
La loi Travail du 8 août 2016 a réformé la procédure d’inaptitude. L’entrée en vigueur de cette réforme était cependant subordonnée à la parution d’un décret d’application. C’est chose faite avec la publication du décret du 27 décembre 2016, publiée au Journal officiel du 29 décembre 2016 .
Ces nouvelles règles s’appliquent à toute première visite médicale effectuée à compter du 1er janvier 2017. Si la première visite médicale a été effectuée avant le 1er janvier 2017, c’est le régime antérieur qui continue de s’appliquer.