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A la une (brève)

Le Smic porté à 9,76 € au 1er janvier 2017

Un décret du 22 décembre 2016 acte la revalorisation du Smic à hauteur de 9,76 € à compter du 1er janvier 2017, comme l'avait annoncé la ministre du travail aux partenaires sociaux le 19 décembre, soit une augmentation de 0,9% en application des critères de revalorisation légaux. Le Smic mensuel sera ainsi porté à 1 480,27 euros sur la base de la durée légale de travail de 35 heures.

Le montant du minimum garanti est, lui, fixé à 3,54 € à compter du 1er janvier 2017.

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Actionnariat salarié : des impacts positifs dans les entreprises non cotées en bourse

Mieux impliquer et fidéliser les salariés, développer l'image employeur... Au sein des entreprises non cotées en bourse, l’actionnariat salarié obtient des retours très positifs. C'est ce qui ressort du baromètre Deloitte-Equalis Capital publié mardi, qui souligne l'importance des incitations financières de l'entreprise dans ce domaine.

Le cabinet d'audit et de conseil Deloitte a publié mardi son baromètre sur l'actionnariat salarié dans les entreprises non cotées en bourse, réalisé en partenariat avec Equalis Capital. L'enquête a été menée auprès de directeurs financiers et directeurs des ressources humaines de 34 entreprises ayant mis en place un dispositif d'actionnariat salarié. Ces entreprises représentent 78 000 salariés, dont 28 000 actionnaires salariés.

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Le régime des indemnités de licenciement dans le viseur de la Cour des comptes

Dans un référé adressé à la ministre du travail, la Cour des comptes pointe du doigt le régime fiscal et social des indemnités de licenciement et de rupture conventionnelle. Elle recommande une harmonisation de ce régime qu'elle juge trop complexe et coûteux. Une préconisation qui fait peu écho auprès du ministère.

La Cour des comptes a rendu public avant-hier son référé adressé à la ministre du travail le 11 octobre concernant le régime fiscal et social des indemnités de licenciement et de rupture conventionnelle du contrat de travail. Ses propositions concernant le régime applicable aux indemnités de licenciement ont fait l'objet d'une réponse de la part de Myriam El Khomri, dans un document publié le même jour.

A la une (brève)

L'IPS demande un report de la phase 3 de la DSN

L'institut de la protection sociale (IPS) estime, lui-aussi, que la phase 3 de la DSN pose des problèmes techniques notamment en raison d'organismes complémentaires qui ne sont pas compatibles.

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La mise en place du bulletin de paie électronique facilitée à partir du 1er janvier 2017

A partir du 1er janvier 2017, les entreprises pourront mettre en place le bulletin de paie électronique sans avoir à recueillir l'accord exprès des salariés. Ces derniers pourront toutefois s'y opposer et ce, à tout moment. Ceux qui le voudront pourront accéder à leurs bulletins de paie via le CPA. Des précisions apportées par un décret publié ce week-end.

Depuis la loi de simplification du droit du 12 mai 2009, l'employeur peut remettre le bulletin de paie sous une forme électronique. Constatant le peu d'appétence pour le bulletin de paie dématérialisé en raison d'un certain nombre de freins, la loi Travail du 8 août 2016 simplifie la procédure : alors que jusqu'à présent, l'employeur devait recueillir l'accord du salarié, ce sera désormais au salarié de faire part de son opposition. La loi pose également de nouveaux garde-fous en termes de conservation et de sécurité des données.

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Avantages catégoriels : la Cour de cassation applique sa jurisprudence aux bonus d'évolution de rémunération

Dans un arrêt rendu le 1er décembre, la Cour de cassation rappelle que les différences de traitement entre catégories professionnelles sont présumées justifiées si elles sont mises en place par convention ou accord collectif. Ici, il est question d'une différence de traitement entre cadres et Etam concernant le calcul de leur bonus d'évolution de rémunération.

La Cour de cassation a peu a peu construit sa jurisprudence en matière de validité des avantages catégoriels. En 2009, elle a d'abord considéré que la différence de catégorie professionnelle ne pouvait pas à elle seule justifier une différence de traitement, avant de tempérer sa position en 2011, puis de prévoir en 2015 une inversion de la charge de la preuve, qui incombe désormais à celui qui conteste le bien-fondé d'une différence de traitement. C'est cette dernière règle qui est rappelée ici par la Cour de cassation.

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Temps partiel : requalification à temps plein à partir de la première irrégularité

A défaut d'écrit ou de mention obligatoire, le contrat de travail à temps partiel est présumé à temps plein et doit être requalifié. Cette requalification doit être effective à partir de la première irrégularité constatée, décide la Cour de cassation dans un arrêt du 23 novembre 2016.

Selon l'article L. 3123-6 du code du travail, le contrat de travail à temps partiel est un contrat écrit qui doit mentionner la durée hebdomadaire ou mensuelle prévue et la répartition de la durée du travail entre les jours de la semaine ou du mois. Cette exigence légale d'écrit s'applique au contrat initial mais aussi à tous les avenants qui pourraient être signés par la suite même si ceux ci ne sont que temporaires. A défaut d'écrit ou de mention obligatoire, le contrat est présumé à temps plein et doit être requalifié.

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Apprentissage : des aménagements pour les personnes handicapées et les sportifs de haut niveau

Les apprentis reconnus travailleurs handicapés peuvent désormais bénéficier de nouvelles adaptations de leur temps de travail, notamment grâce à l'aide du médecin du travail. Un statut particulier est également créé pour les sportifs de haut niveau afin de leur permettre de suivre plus facilement une formation en apprentissage.

Un décret du 12 décembre publié hier offre de nouvelles possibilités d'adaptation du temps de travail des apprentis reconnus travailleurs handicapés, et crée pour la première fois des possibilités d'aménagements pour les contrats d'apprentissage des sportifs de haut niveau. Ces mesures sont prises en application de la loi formation du 5 mars 2014, ainsi que de la loi sur les sportifs de haut niveau du 27 novembre 2015, qui a notamment levé la limite d'âge de 25 ans pour ce public particulier.

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Le supérieur hiérarchique peut procéder lui-même à des tests salivaires

Le Conseil d'État vient de se prononcer sur la possibilité pour le supérieur hiérarchique de procéder lui-même à des tests salivaires sur ses collaborateurs. La Haute juridiction était saisie suite à l'annulation par un inspecteur du travail de certaines dispositions du règlement intérieur d'une société du BTP prévoyant cette possibilité.
Le code du travail ne prévoit pas la possibilité pour l'employeur de soumettre ses salariés à des tests de dépistage de drogue ou d'alcool. Cependant, la jurisprudence a admis qu'il puisse réaliser ce type de contrôles si les conditions suivantes sont respectées :
  • le test doit être prévu par le règlement intérieur de l'entreprise ;
  • le poste occupé par le salarié doit comporter un risque pour la santé justifiant un dépistage. Le test ne peut pas concerner tous les salariés, mais uniquement les catégories sensibles en raison de leurs fonctions ;
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Recrutement : le testing révèle des discriminations criantes liées à l'origine

Le ministère du travail a dévoilé les résultats de l’opération de testing selon "l’origine", lancée d’avril à juillet auprès de 40 entreprises de neuf secteurs d’activité. Le résultat est sans appel : deux fois sur trois, les recruteurs ont privilégié un nom à consonance "hexagonale".

Elles n’ont contesté ni le résultat, ni la méthode : 12 entreprises sur 40 ont été épinglées par le ministère du travail, à la suite de l’opération de testing destinée à mesurer d’éventuelles discriminations à l’embauche, selon l’origine et révélée lundi. "Nous avons été surpris par l’ampleur des résultats", reconnaît un proche de Myriam El Khomri. "Cette opération doit alerter en premier lieu les entreprises qui ont un rôle central à jouer pour l’inclusion sociale et économique", a aussitôt réagi la ministre.