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A la une

L'apprentissage s'ouvre aux titres professionnels

Offre complémentaire pour l’apprentissage, augmentation du nombre de contrats de professionnalisation, renforcement des compétences régionales… François Hollande a détaillé, avant-hier, de nouvelles mesures en faveur de l'alternance. Les experts restent plutôt nuancés.

Un ultime plan de relance pour l’apprentissage ? Après le dispositif "zéro charges" de juillet dernier, la nouvelle répartition de la taxe d’apprentissage en 2014 et lassouplissement de la législation concernant les travaux dangereux en avril 2015, François Hollande a annoncé une nouvelle série de mesures pour convaincre les récalcitrants. Cette fois, l’exécutif cible l’offre de formation, en proposant d’ouvrir aux apprentis l’accès aux titres professionnels délivrés par le ministère du travail.

A la une

Une aide de 4 000 € pour toute embauche dans une entreprise de moins de 250 salariés

Afin de favoriser le recrutement dans les PME, le Président de la République a annoncé la création d'une aide à l'embauche pour les entreprises de moins de 250 salariés d'un montant maximal de 4 000 € pour toute embauche en CDI ou en CDD de plus de 6 mois comprise entre le 18 janvier et 31 décembre 2016.

Lors de la présentation de ses vœux aux acteurs de l'entreprise et l'emploi, hier au Conseil économique, social et environnemental, François Hollande a annoncé la création d'une nouvelle aide à l'embauche pour les PME.

Une nouvelle aide à l'embauche pour les PME

Cette nouvelle aide, qui devrait être détaillée dans un décret à paraître mercredi, concernerait :

A la une (brève)

AT/MP : un nouveau formulaire pour le paiement des IJSS

En cas d'arrêt de travail du à un accident du travail ou une maladie professionnelle, l'employeur doit transmettre à la CPAM une attestation permettant de calculer les IJSS dues au salarié. Il doit pour cela remplir un Cerfa dont le modèle vient de changer : il faut désormais utiliser la référence 11137*03.

Ce modèle est disponible sur ameli.fr.    



 

A la une

Inaptitude à tout poste : le médecin du travail peut conclure à l'impossibilité de reclassement

En cas d'inaptitude à tout poste dans l'entreprise, l'employeur peut s'appuyer sur les réponses du médecin du travail, postérieurement au constat de l'inaptitude, pour conclure à l'impossibilité de reclassement au sein de l'entreprise et du groupe.

Le  médecin du travail peut statuer sur une inaptitude à tout poste au sein de l'entreprise. Même si ce diagnostic n'est pas équivalent à une inaptitude totale au travail, il complique la tâche de l'employeur dans ses recherches de reclassement qui, rappelons-le, s'imposent à lui même dans ce cas. Dans cette recherche, l'employeur doit prendre en compte les préconisations du médecins du travail ; ces dernières peuvent même permettre à l'employeur de s'affranchir de son obligation de procéder à des recherches de reclassement.

A la une

C'est à l'employeur de prouver que le salarié n'a pas pu prendre ses congés payés

La Cour de cassation rappelle que c'est à l'employeur et non au salarié de prouver qu'il n'a pas pu prendre ses congés payés. A défaut, l'entreprise peut être condamnée à verser des dommages intérêts au salarié, même si celui-ci ne démontre pas qu'il a demandé à bénéficier de ses congés ou qu'il s'est heurté à une opposition de son employeur pour prendre ses congés.

Le congé annuel est un droit pour les salariés et l'employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour que le salarié puisse exercer ce droit.

Preuve de la prise des congés payés

Dans cette affaire, le médecin chef d'un centre hospitalier réclame le paiement de congés payés qu'il n'a pas pu prendre au cours des 5 années précédentes. La cour d'appel le déboute de sa demande car il ne démontre pas avoir demandé à bénéficier du solde de ses congés payés non pris, ni s'être heurté à une quelconque opposition de la part de son employeur.

Synthèses

Lois de finances et de financement pour 2016 : les mesures sociales

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, la loi de finances pour 2016 et la loi de finances rectificative pour 2015 ont été publiées au Journal officiel fin 2015. Nous récapitulons les principales mesures sociales de ces différentes lois.

Report de la baisse des cotisations familiales, modification du régime des indemnités de rupture, limitation des effets de seuil pour les TPE et les PME, l'indemnité kilométrique vélo facultative et plafonnée... Les dispositions sociales contenues dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, la loi de finances pour 2016 et la loi de finances rectificative pour 2015 sont nombreuses.

A la une

Régime frais de santé : pas de redressement en cas de non-respect du financement minimal de 50 %

La circulaire questions réponses de la DSS du 29 décembre 2015 précise que le bénéfice des exonérations de cotisations pour les régimes frais de santé n'est pas subordonné au respect par l'employeur de son obligation en matière de généralisation de la couverture santé. L'absence de financement minimal de 50 % ne donnera pas lieu à un redressement Urssaf.

La circulaire questions réponses de la DSS du 29 décembre 2015 ne se contente pas d'apporter des précisions sur les nouveaux cas de dispense d'adhésion à la mutuelle de l'entreprise et le chèque santé.

A la une (brève)

Modifications du taux de la cotisation maladie et de la réduction Fillon : entrée en vigueur

Nous nous interrogions, dans notre article du 6 janvier, sur la date d'entrée en vigueur de la modification des paramètres de calcul de la réduction Fillon.

A la une

Mutuelle : les modalités du chèque santé sont fixées

Un décret du 30 décembre 2015 détermine les seuils permettant aux accords de branche ou d'entreprise de faire bénéficier aux salariés précaires, en contrats courts ou à temps partiel, un chèque santé à la place de la mutuelle de l'entreprise. Sont concernés les contrats de 3 mois au plus, et les temps partiel de 15 heures au maximum.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 prévoit le versement d'une somme par le, ou les employeurs, aux salariés en CDD ou en contrat de mission ou à temps partiel pour l'acquisition d'une complémentaire santé, à compter du 1er janvier 2016. Pour s'appliquer, cette mesure nécessitait un décret qui a été publié au Journal officiel le 31 décembre.