Actuel EC

A la une (brève)

Créance alternance : le montant servant au calcul de la déduction est fixé à 4 €

Un arrêté du 28 février 2023 fixe à 4 € le montant servant au calcul de la créance alternance (ou bonus alternants) imputable sur le solde de la taxe d’apprentissage due au titre d'une année par les entreprises d’au moins 250 salariés dépassant, sur la même année, le seuil de 5 % de salariés embauchés en contrat favorisant l’insertion professionnelle (contrat d'apprentissage, contrat de professionnalisation, Cifre). Soit l’équivalent du montant de 400 € appliqué à l’ancienne formule de calcul.  

A la une (brève)

La fin du ticket de caisse papier systématique encore reportée ?

Initialement prévue à partir du 1er janvier 2023, la fin de l’impression systématique du ticket de caisse, repoussée au 1er avril 2023, serait de nouveau reportée au 1er août, voire au 1er septembre 2023, à cause de l’inflation.

A la une

Résultat bénéficiaire d'une filiale d'un groupe intégré : quand la réclamation n'est pas recevable

Ni la société mère, ni la société membre d’un groupe fiscalement intégré ne peuvent réclamer le rétablissement du résultat bénéficiaire de cette dernière dans le cas où le rehaussement de ce résultat a entraîné une diminution du déficit d’ensemble du groupe. Telle est la position d'une cour administrative d'appel.

Dans cette affaire, une société par actions simplifiée (SAS), filiale d’un groupe fiscalement intégré, a fait l'objet de deux vérifications de comptabilité portant sur les exercices clos de 2007 à 2009, puis sur les exercices clos en 2010 et 2011.

A la une

Monétisation des JRTT : précision sur la réduction des cotisations salariales

Dans une mise à jour du 17 mars 2023, la fiche DSN n° 2604 apporte des précisions lorsque, dans certaines situations de monétisation des jours de RTT, le montant des cotisations salariales dues ne serait pas suffisant pour imputer la totalité de la réduction des cotisations salariales.

La loi de finances rectificative du 16 août 2022 a prévu la possibilité pour les salariés de renoncer à tout ou partie de leurs jours de RTT, sur leur demande et en accord avec leur employeur. 

Pour mémoire, la rémunération majorée versée dans le cadre du dispositif bénéficie, selon les mêmes conditions que les heures supplémentaires, de la réduction des cotisations salariales.

A la une

SCP et sociétés en participation des professions libérales : assouplissements ciblés

Le régime des sociétés civiles professionnelles, notamment des SCP qui deviennent unipersonnelles, est assoupli sur certains points par l'ordonnance du 8 février 2023. Celle-ci autorise par ailleurs les personnes morales à devenir associées de sociétés en participation des professions libérales.

L’ordonnance du 8 février 2023 fond en un seul texte les dispositions législatives relatives aux structures juridiques d’exercice des professions libérales réglementées. Elle regroupe au sein de son livre II, intitulé "Des sociétés civiles", les dispositions applicables aux sociétés civiles professionnelles (SCP), aux sociétés de moyens, aux sociétés coopératives et aux sociétés en participation des professions libérales (SEPPL) (Ord., art. 5 à 39).

A la une

L'option pour l'IS doit respecter un formalisme strict

Certaines sociétés, en principe assujetties à l’impôt sur le revenu (IR), peuvent opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Pour être valable, l’option pour cet impôt doit toutefois respecter un formalisme particulier que l’administration doit être en mesure de prouver.

Une société, précisément une SCI, a réalisé une plus-value grâce à la vente d’un bien immobilier dont elle était propriétaire. L’administration, constatant que cette plus-value n’avait été déclarée, ni au titre de l’IS, ni au titre de l’IR par les associés de la SCI, a poursuivi la gérante pour délit de fraude fiscale et a réclamé le paiement de l’IS auquel la SCI est selon elle assujettie et des pénalités y afférentes. La gérante, condamnée en appel, a formé un pourvoi en cassation au motif que la SCI n’a pas formellement notifié à l’administration son option pour l’IS.

A la une (brève)

Rebond supposé des créations d’entreprises en février

En février 2023, le nombre total de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus rebondirait (+ 2,0 % après - 4,4 % en janvier, en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables) pour s’établir à 86 665, révèle l’Insee dans une publication du 24 mars 2023. Une hausse due au rebond des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 3,4 % après - 1,6 %). Les créations d’entreprises classiques diminueraient légèrement (- 0,2 % après - 8,8 %).

A la une (brève)

Eurex a un nouveau président

Les associés du groupe d’expertise comptable, de conseil et d’audit Eurex ont élu Alexandre Boutarin, comme président. Membre du conseil de direction d’Eurex depuis 2017, il a rejoint le groupe en 2001 et co-dirige depuis 2005 les bureaux du groupe en Savoie en tant qu’associé. Il succède à Luc Fayard.

A la une

Nomination volontaire d’un deuxième Cac : quelle est la durée du mandat ?

L’Ansa estime que lorsqu’une société décide de nommer volontairement un deuxième commissaire aux comptes (Cac), la durée du mandat de ce dernier est identique à celle du Cac en place lorsque la société n’est pas une "petite entreprise".

Une SAS, qui a déjà nommé un commissaire aux comptes en raison du franchissement des seuils décide par la suite de nommer volontairement un deuxième Cac alors qu’elle n’y est pas tenue (elle n’établit pas de comptes consolidés), peut-elle limiter à trois exercices le mandat de ce second Cac, nommé dans le cadre d’un audit légal ? Telle est la question à laquelle a répondu le comité juridique de l’Ansa le 1er février 2023.

A la une

CDD : pas de rupture pour faute grave pour des faits commis lors d'un précédent contrat

Dans un arrêt du 15 mars 2023, la Cour de cassation indique qu'il n'est pas possible pour l'employeur de rompre de manière anticipée un contrat à durée déterminée en raison de faits fautifs commis par le salarié à l'occasion d'un précédent CDD.

On sait que le CDD ne peut être rompu avant son terme que dans des cas limitativement énumérés par le code du travail (article L.1243-1 du code du travail) : si les parties sont d'accord pour y mettre un terme, en cas de force majeure, en cas d'inaptitude ou en cas de faute grave commise par l'une des parties.