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La crise sanitaire a dopé le nombre d'accords d'entreprise sur le télétravail

Quels effets la crise sanitaire a t-elle eu sur la production d'accords collectifs d'entreprise sur le télétravail ? Sans surprise, leur nombre s'est démultiplié et de nouvelles entreprises s'y sont mises. Si quelques accords innovent sur le contenu, la plupart encadrent le télétravail de manière classique (modalités, réversibilité, fixation du nombre de jours,...).

La crise sanitaire a boosté le télétravail. En témoigne le nombre d'accords d'entreprise signés sur le sujet. "4 070 accords d’entreprise portant sur le télétravail ont été signés en 2021, soit 10 fois plus qu’en 2017", note ainsi la Dares dans une étude publiée la semaine dernière. Le nombre d’accords sur cette thématique a ainsi augmenté de 48 % par rapport à 2020 et de 173 % par rapport à 2019.

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Le Sénat veut donner un an de plus aux OGA pour s'adapter

La chambre haute a adopté hier l'ensemble de la 1ère partie du projet de loi de finances pour 2023. Parmi ses amendements figure la prorogation jusqu'en 2023 de la majoration de 10 % des bénéfices imposables pour les entreprises à l'IR non adhérentes d'un organisme de gestion agréé (OGA). Toutefois, le gouvernement y est opposé.

"Nous proposons de proroger d'un an la majoration de 10 % du bénéfice imposable pour les professionnels non adhérents à un organisme de gestion agréé (OGA). Il faut du temps à ces organismes pour changer de modèle économique". Il y a quelques jours, le sénateur Vincent Delahaye (union centriste) militait pour reporter d'un an la fin de la réforme des OGA.

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Option à l'IS pour l'entrepreneur individuel : les commentaires administratifs

Les entrepreneurs individuels peuvent désormais choisir d'être assujettis à l'impôt sur les sociétés par assimilation à l'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée).

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Phrase de la semaine

"Les chefs d'entreprise doivent se projeter dans un monde où leur chiffre d'affaires va cesser de croître", a prévenu Noam Leandri, secrétaire général de l'Agence de la transition écologique (Ademe), mercredi matin lors d'une table-ronde organisée par l'association des journalistes PME (AJPME) sur le thème de la transition et sobriété énergétique dans les PME, à Paris.

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Bonus-malus : le ministère du travail rectifie les taux médians

Le ministère du travail met en avant une erreur informatique pour expliquer la publication, avant-hier, au Journal officiel d'un arrêté fixant de nouveaux taux médians pour calculer le bonus-malus. Quelles en sont les conséquences pour les entreprises concernées ? Explications.

Un arrêté du 17 novembre 2022 abroge l'arrêté du 18 août 2022 relatif aux taux de séparation médians par secteur pris en compte pour le calcul du bonus-malus et fixe de nouveaux taux de séparation médians par secteur. 

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L’hôtellerie-restauration aurait "superprofité" des aides Covid

Grâce au "quoi qu’il en coûte", le secteur café-hôtellerie-restauration (CHR) aurait augmenté en moyenne sa rentabilité de près de 62 % en 2021 par rapport 2020, selon la Fédération des centres de gestion agréées (FCGA). Sans les subventions, elle aurait chuté de près de 22 %. Un delta majuscule.

Un secret de polichinelle. Grand bénéficiaire des mesures d’aides mises en place par l’État pour lutter contre les effets de la pandémie, le secteur CHR victime des confinements successifs aurait largement profité de la manne publique pendant la crise sanitaire. Seul secteur dont l’activité a diminué en 2021 (- 8 % de chiffre d’affaires après - 19,6 % en 2020), sa rentabilité a bondi de + 61,8 % la même année (résultat courant), selon les dernières statistiques de la FCGA dévoilées mercredi, basées sur les liasses fiscales 2021 de 131 500 TPE soumises à l’impôt sur le revenu.

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Travailleurs indépendants : la cotisation minimale retraite de base relevée pour 2022

Un décret du 16 novembre 2022 fixe, pour la cotisation d’assurance vieillesse de base due par les travailleurs indépendants au titre de 2022, un montant d’assiette minimale légèrement supérieur à celui découlant des dispositions du Code de la sécurité sociale (4 758 €, au lieu de 4 731 €).

Pour les travailleurs indépendants en activité ne relevant pas du régime micro-social, certaines cotisations calculées en principe sur le revenu professionnel ne peuvent pas être inférieures à un montant minimal. C’est notamment le cas de la cotisation d’assurance vieillesse de base due par les professionnels libéraux et de celle due par les autres travailleurs indépendants.

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Epargne salariale : un projet de décret précise les mesures adoptées par la loi Pouvoir d’achat

Création d’une procédure dématérialisée sécurisée, mise en place unilatérale de l’intéressement dans les entreprises de moins de 50 salariés, modification de la procédure du contrôle administratif de légalité des accords... La loi Pouvoir d’achat contient plusieurs mesures relatives à l’intéressement et à l’épargne salariale nécessitant, pour leur application, des précisions réglementaires. Deux projets de décrets détaillent les dispositifs.

Deux projets de décret, transmis le 15 novembre aux partenaires sociaux, mettent la touche finale aux mesures prises par la loi du 16 août 2022 (dite loi Pouvoir d’achat) destinées à faciliter la diffusion de l’intéressement et de l’épargne salariale.

La rédaction d’actuEL-RH a pu se procurer ces projets.

►Attention ! Il ne s’agit que de projets de décret susceptibles d’être modifiés avant leur publication au Journal officiel. Nous reviendrons en détail sur ces dispositions à la publication des décrets.

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La demande de crédits des TPE retrouve son niveau d’avant-crise

Au 3ème trimestre 2022, la demande de nouveaux crédits de trésorerie des TPE est comparable à celle d’avant la crise sanitaire : 4 % d’entre elles ont fait une demande au cours des trois derniers mois, selon la dernière enquête trimestrielle menée par la Banque de France et la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) publiée hier. Cette demande avait grimpé jusqu'à 28 % au 2ème trimestre 2020, lors du premier confinement.

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TPE/PME : un dirigeant sur deux prévoit d’augmenter les salaires en 2023

50 % des dirigeants TPE/PME ayant au moins un salarié prévoient une augmentation des salaires au 1er janvier 2023, selon une enquête de la CPME publiée le 16 novembre 2022. Une hausse au moins égale à 3 % dans plus de la moitié des entreprises concernées (55 %). 44 % des chefs d’entreprises envisagent également de verser une prime de partage de la valeur d’ici la fin de l’année.