Actuel EC

A la une (brève)

Inondations dans le Grand Est : l'Urssaf déclenche des aides

Suite aux inondations survenues dans les départements de Moselle et du Bas-Rhin, l'Urssaf active plusieurs aides :

► Les employeurs qui se trouvent dans l'incapacité temporaire de soumettre leurs déclarations en raison des dommages causés par les inondations ne seront pas pénalisés. Les échéances de cotisations pourront également être reportées, avec les pénalités et majorations de retard faisant l'objet d'une remise d'office ;

A la une (brève)

Le nombre de défaillances d'entreprises continue d'augmenter en rythme annuel

À fin avril 2024, le nombre provisoire de défaillances cumulé d'entreprises sur les douze derniers mois atteint 59 772, dévoile la Banque de France — il s'élevait à 59 086 à fin mars et à 58 607 à fin février.

A la une

Avertir par téléphone un salarié de son licenciement peut rendre la rupture abusive

Le licenciement annoncé au salarié lors d’une conversation téléphonique, avant l’envoi de sa lettre de licenciement, est verbal et donc sans cause réelle et sérieuse. Peu importe que l’employeur justifie cette démarche par la volonté d’épargner au salarié l’annonce publique de cette rupture.

Après l’avoir convoqué à un entretien préalable en vue de son éventuel licenciement, l’employeur qui décide de licencier un salarié doit lui notifier sa décision par lettre recommandée avec avis de réception. Cette dernière doit comporter l’énoncé du ou des motifs de rupture du contrat de travail (article L 1232-6 du code du travail). Le licenciement verbal, qui par définition n’est pas motivé, est systématiquement jugé sans cause réelle et sérieuse (jurisprudence constante, voir notamment Cassation 23-6-1998 n° 96.41.688).

A la une

L'Ansa prend position sur la majorité requise pour transformer une SAS en SA en présence d’une clause d’inaliénabilité

L’unanimité des associés est-elle exigée pour une SAS dont les statuts comprennent une clause d’inaliénabilité lorsque cette société souhaite être transformée en SA sans reprendre cette clause ? L’Ansa prend position sur ce sujet.

La transformation d’une société par actions simplifiée (SAS) en société anonyme (SA) doit être adoptée par les associés à la majorité fixée par les statuts (C. com. art. L 227-9). L’unanimité est-elle requise lorsque les statuts de la SAS contiennent une clause interdisant temporairement la cession d’actions, comme le permet l’article L 227-13 du Code de commerce ? De telles clauses ne peuvent en effet être adoptées ou modifiées qu’avec le consentement unanime des associés (C. com. art. L 227-19, al. 1).

Paroles de

"Il est important d’écouter les entrepreneurs en difficulté"

Nouvelle présidente d’Apesa France (aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë), Martine Tibérino-Champ constate une hausse du nombre d’alertes reçues et souligne le rôle clé des experts-comptables auprès des dirigeants en difficulté.
Comment évolue le recours à votre association ?

La situation n’est pas bonne. Si l’on prend les deux années écoulées, nous avons reçu, en 2022, 1972 alertes dont 240 ont été traitées par un numéro vert mis en place avec l’aide d’Harmonie Mutuelle et de CCI France au moment du Covid. Ce numéro vert a cessé de fonctionner en mai 2022. En 2023, nous avons eu 2298 alertes et aujourd’hui (*) nous totalisons déjà 706 alertes depuis le début de l’année.

A la une (brève)

Une nouvelle norme IFRS pour certaines filiales

L'IASB (international accounting standard board) vient de publier la norme IFRS 19 Subsidiaries without Public Accountability: Disclosures.

A la une (brève)

Les comptes peu fiables du régime général de la sécurité sociale

La Cour des comptes vient de publier le rapport de certification des comptes 2023 du régime général de la sécurité sociale. Résultat, elle prononce une impossibilité de certifier les comptes de la branche famille et ceux de la caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), après avoir refusé de certifier les comptes de l’exercice 2022.

A la une (brève)

La Cour des comptes préconise une auto-déclaration pour les arrêts de travail de courte durée

Dans un rapport publié lundi sur "l'organisation territoriale des soins de premier secours", la Cour des comptes préconise de faire évoluer les règles relatives aux arrêts de travail de courte durée. S'appuyant sur l'exemple de la Grande-Bretagne et du Québec, les juges de la rue Cambon suggèrent de recourir à "l'auto-déclaration" par les salariées des arrêts de travail de courte durée.

A la une

Le consentement à la déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels est harmonisé

Le Bulletin officiel de la Sécurité sociale prévoit pour l'ensemble des secteurs concernés par la suppression de la DFS, que le consentement des salariés recueilli pour une durée indéterminée par l’employeur couvre, pour ces salariés, la période restant à courir jusqu’à la suppression du dispositif. Si le consentement a été recueilli pour une durée déterminée, l'employeur devra de nouveau le demander leur consentement à l’issue de cette période.

Pour certaines catégories de salariés, les employeurs sont autorisés à appliquer à la base de calcul des cotisations, dans la limite d’un plafond, une déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels (DFS).

La DFS est supprimée de façon progressive dans certains métiers

Pour bénéficier de la DFS, il faut que le salarié :

A la une

Nouveaux seuils de nomination des Cac : entrée en vigueur pour les sociétés sans Cac

Selon l'ANSA, une société non dotée d'un commissaire aux comptes est tenue d'en désigner un si elle a clôturé son exercice le 31 décembre 2023 en dépassant les anciens seuils, peu important qu'elle n'ait pas dépassé les nouveaux seuils à cette date.

Les seuils de nomination obligatoire des commissaires aux comptes (Cac) ont été rehaussés par le décret n° 2024-152 du 28 février 2024.