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A la une

Le barème écarté dans un cas de licenciement pour inaptitude

C'est au tour du conseil de prud'hommes du Havre d'écarter l'application du barème d'indemnités de licenciement injustifié. Dans une affaire de licenciement pour inaptitude, les juges estiment que le barème ne permet pas de verser au salarié une indemnisation qui répare l'intégralité du préjudice subi.

Les jugements de conseils de prud'hommes écartant le barème d'indemnités de licenciement injustifié s'empilent jour après jour. La Cour de cassation vient d'être saisie pour avis. Dans cette affaire en date du 7 mai, le conseil de prud'hommes du Havre a eu à se pencher sur le cas d'un salarié licencié pour inaptitude.

A la une (brève)

Changements liés au contrat de travail : la DSN soulève un problème technique

Le site internet de la Déclaration sociale nominative (DSN) attire l'attention des entreprises sur l'existence d'une erreur technique : le système ne réagit pas correctement quand un contrat a changé les mois précédant la transmission d’un arrêt ou fin de contrat. L'erreur concerne le bloc "changement contrat" utilisé pour modifier les données identifiantes (SIRET, date de début de contrat ou numéro de contrat).

A la une

Pour la première fois, des prud'hommes reconnaissent à un salarié le statut de lanceur d'alerte

C'est sans doute l'une des premières applications de la loi Sapin de 2016 sur les lanceurs d'alerte. Le conseil des prud'hommes de Lyon, dans une ordonnance de référé du 17 avril, reconnaît le statut de lanceur d'alerte à un salarié de la SNCF qui avait dénoncé, en tant qu'acheteur, des irrégularités de commande publique.

Malversations, corruption, trafic d'influence, filiale utilisée comme société écran : quand il dénonce par courriels à sa hiérarchie plusieurs irrégularités constatées dans l'exercice de ses fonctions, visant à truquer des appels d'offres et donc à échapper à l'application du droit européen sur la commande publique, cet acheteur de la SNCF ne mâche pas ses mots. Mais il se heurte d'abord au silence. Devant l'absence de réactions de sa direction, il passe la vitesse supérieure et porte plainte, en 2012 puis en 2013. En vain : les deux affaires sont jugées irrecevables.

A la une

L'employeur est garant de l'adéquation entre l'acte juridique fondateur du régime et le contrat d'assurance

La Cour de cassation précise que l'employeur doit respecter à la fois les engagements souscrits au nom des salariés auprès de l'organisme assureur et le niveau de garantie minimal prévu par la convention collective de branche applicable dans son entreprise. A défaut, il engage sa responsabilité.

La mise en place d'un régime de prévoyance d'entreprise nécessite un engagement formel de l'employeur auprès de ses salariés (c'est l'acte juridique fondateur du régime) et la souscription d'un contrat de prévoyance auprès d'un organisme assureur (mutuelle, institution de prévoyance ou société d'assurance). Elle implique pour l'employeur de respecter à la fois les engagements souscrits au nom des salariés auprès de l'organisme assureur et le niveau de garantie minimal prévu par la convention collective de branche applicable dans son entreprise.

A la une

Conclure une rupture conventionnelle avec un salarié déclaré inapte suite à un accident du travail, c'est possible

La Cour de cassation valide, pour la première fois à notre connaissance, une rupture conventionnelle signée par un salarié déclaré inapte suite à un accident du travail, dès lors qu'il n'y a eu ni fraude ni vice du consentement.

Petit à petit, la Cour de cassation a admis la possibilité pour l'employeur de conclure une rupture conventionnelle homologuée avec des salariés se trouvant pourtant dans des situations jugées "délicates" ou pour lesquelles le législateur a mis en place un régime de protection du salarié très élevé.

A la une

"Par crainte pour l’avenir, beaucoup décident de rester au placard"

Selon le rapport de SOS Homophobie qui se base sur des témoignages, les discriminations liées à l’orientation sexuelle sont toujours présentes au travail. Elles peuvent même constituer un frein à la carrière, voire un motif de licenciement.

"Tarlouze", "PD", "On aura sa peau"… L’homophobie empoisonne toujours la vie des victimes au travail. Pas de progression spectaculaire dans ce domaine depuis l’an dernier, selon SOS homophobie qui présentait son rapport hier, mais une situation bien ancrée. Au point où plusieurs personnes redoutent de parler librement de leur vie privée au travail par crainte de rejet. Ainsi, 24 % des personnes sondées par l’institut Boston Consulting group (BCG), se disent mal à l’aise de révéler leur identité ou leur orientation sexuelle.

A la une (brève)

84 % des TPE-PME négligent la prévention des risques routiers

Moins de deux dirigeants de TPE-PME sur 10 ont mis en place des actions de prévention visant le risque routier, constate une étude publiée hier par l'assureur MMA. Ces entreprises semblent souvent sous-estimer le risque que courent leurs salariés au volant. Ils ne sont que 18 % à classer ce risque au premier rang, alors que c'est bel et bien la première cause de mortalité dans le cadre professionnel.

A la une

Le barème une nouvelle fois écarté, l'indemnité de licenciement doublée

Le conseil de prud'hommes de Martigues vient à son tour d'écarter l'application du barème d'indemnités pour licenciement injustifié. Comme dans les précédents jugements allant dans ce sens, les juges prud'homaux estiment que ce dispositif est contraire à des normes internationales. Dans cette affaire, la mise à l'écart du barème double l'indemnité versée à la salariée.

L'audience du 23 mai prochain à la cour d'appel de Paris, relative au barème d'indemnités de licenciement injustifié, est particulièrement attendue. Les juges parisiens ont demandé le renvoi d'une affaire qui était en cours de jugement à cette date afin de pouvoir recueillir l'avis de l'avocat général.

A la une

[Infographie] Un quart des salariés ont des craintes sur l'avenir de leur emploi dans l'année

Vos perspectives de promotion sont-elles satisfaisantes ? Etes-vous suffisamment payé pour votre travail ? Subissez-vous des changements négatifs dans votre environnement professionnel ? La Dares a publié fin avril la dernière partie de son enquête sur les risques psychosociaux, dédiée à l'insécurité au travail et aux changements professionnels.

Dans une enquête publiée le 26 avril 2019, la Dares aborde le sixième et dernier volet de sa grande enquête sur les risques psychosociaux. Après les exigences émotionnelles la semaine précédente, c'est au tour du thème de la reconnaissance au travail et de l'insécurité professionnelle d'être analysé. Ce nouveau volume de l'enquête "Conditions de travail - risques psychosociaux" couvre l'un des six axes d'analyse de ces risques professionnels préconisés par le collège d'expertise sur le suivi statistique des risques psychosociaux au travail.

A la une (brève)

La proposition de loi sur les proches aidants définitivement adoptée

Le 9 avril, les députés ont adopté en lecture définitive la proposition de loi centriste visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants. Le texte issu du second vote par le Sénat a fait l'unanimité dans les rangs de l'Assemblée nationale.