Avec la technologie, certains veulent que le commissaire aux comptes traite beaucoup plus de données que via une approche par sondages. Mais ce concept soulève des questions au point de savoir si le jeu en vaut la chandelle.
"Je ne vois pas comment un commissaire aux comptes pourrait imposer un process mining à son client". Cette critique a été adressée jeudi dernier à la société Logpickr. Candidate au Hackathon de l’audit organisé par la CNCC, cette start-up venait de présenter sa technologie d’analyse de processus, appelée aussi process mining. Réponse de Fabrice Baranski, CEO de cette jeune société : "le client, à la limite, ne sait pas que vous utilisez un outil de process mining". Soupirs de désapprobation dans la salle remplie de commissaires aux comptes.
