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A la une

La prime de 13e mois peut être réservée aux cadres

Dans un arrêt du 26 septembre 2018, la Cour de cassation admet la possibilité pour un employeur de réserver, par usage, le bénéfice de la prime de 13e mois aux seuls cadres. Cette dernière n'est en effet ni liée à une sujétion particulière, ni à un objet spécifique qui serait étranger au travail accompli.

La Cour de cassation a eu l'occasion de se prononcer à de nombreuses reprises sur les avantages catégoriels issus d'accords collectifs. Dans un arrêt du 27 janvier 2015, elle a stabilisé sa jurisprudence en décidant que les différences de traitement entre catégories professionnelles sont présumées justifiées dès lors qu'elles sont issues d'un accord collectif. Au salarié de démontrer qu'elles ne reposent pas sur des raisons objectives.

A la une

Loi Avenir professionnel : la BDES s'enrichit de nouveaux indicateurs

La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel ajoute à la BDES de nouveaux thèmes en matière de formation et d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Les nouveaux indicateurs ne seront connus qu'après publication d'un décret en Conseil d'État.

La loi Avenir professionnel apporte des modifications à la base de données économiques et sociales (BDES). Détail des mesures.

A la une

La salariée en congé maternité peut se voir refuser le versement de certains bonus

Durant son congé de maternité, la salariée ne peut pas en principe être exclue du versement d'une prime ou d'un bonus. Certains cas font exception, notamment lorsque le bonus est expressément subordonné à la participation effective à une activité spécifique, précise la Cour de cassation.

Durant son congé maternité, la salariée doit bénéficier de revenus "au moins équivalents" à ceux qu'elle percevrait "dans le cas d'une interruption de ses activités pour des raisons liées à son état de santé" impose une directive européenne de 1992. En France, les indemnités journalières compensent en principe, en fonction du salaire de l'intéressée, la perte de salaire consécutive à l'interruption d'activité.

A la une (brève)

Cotisations sociales : un décret coordonne les règles de simplification et d'harmonisation

Un décret du 27 septembre 2018 met en conformité les textes réglementaires avec l'ordonnance du 12 juin 2018 relative à la simplification et à l'harmonisation des définitions des assiettes de cotisations et contributions de sécurité sociale. Le décret coordonne ainsi les règles et renvois relatifs aux assiettes des cotisations et contributions de sécurité sociale figurant dans les parties réglementaires des différents codes.

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Facebook : le salarié peut injurier son employeur au sein d’un groupe fermé

Dans un arrêt rendu le 12 septembre, la Cour de cassation se prononce sur la légitimité d’un licenciement disciplinaire prononcé en raison de propos injurieux tenus par un salarié sur Facebook au sein d’un groupe fermé. Le fait que l’intéressée ait insulté son employeur dans un groupe non ouvert à tous ne permet pas à ce dernier de procéder à son licenciement.

La Cour de cassation n’a pas encore eu beaucoup l’occasion de se prononcer sur les conséquences de propos injurieux tenus par un salarié à l’encontre de son employeur sur les réseaux sociaux.

A la une

Discrimination, dévalorisation, sexisme et racisme au travail : le panorama inquiétant du Défenseur des droits

Selon le 11e baromètre du Défenseur des droits et de l'OIT, une personne sur quatre a été confrontée à des propos stigmatisants au travail ces cinq dernières années. Les propos ou comportements racistes, sexistes ou de dévalorisation professionnelle touchent particulièrement les jeunes femmes non blanches. Explications et réactions.

En 2016, Jacques Toubon, nouveau Défenseur des droits, avait lancé une grande enquête auprès de 5 117 personnes (coût : 600 000€) pour avoir une idée précise de la situation des discriminations en France dans le monde du travail.

A la une

Loi Avenir professionnel : des retouches pour l’entretien professionnel

Contenu de l’entretien plus étoffé, anticipation de l’entretien de reprise, possibilité de négocier sur sa périodicité et les modalités d’appréciation du parcours professionnel… La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel modifie le contenu de ce face-à-face. Des mesures qui entrent en vigueur le 1er janvier 2019.

Intégré au code du travail par la loi du 5 mars 2014, l’entretien professionnel subit un premier toilettage. Si ce rendez-vous permettait jusqu’ici aux RH ou au manager d’informer le salarié sur ses perspectives d’évolution professionnelle et sur la validation des acquis de l’expérience, il devra désormais comporter de nouvelles informations, à savoir l’activation de son compte personnel de formation (CPF), les abondements que la société est susceptible de financer et le conseil en évolution professionnelle.

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La cotisation au service de santé interentreprises doit uniquement tenir compte du nombre de salariés de l'entreprise

Les services de santé interentreprises (SSTI) ne doivent pas pondérer la cotisation de leurs entreprises adhérentes en se basant sur la masse salariale, a confirmé la Cour de cassation la semaine dernière. Les juges admettent comme seul critère de pondération le nombre de salariés sous suivi médical renforcé. Près de la moitié des SSTI seraient ainsi dans l'illégalité.

Pour la première fois, la chambre sociale de la Cour de cassation a confirmé le mode de calcul de la cotisation des entreprises aux services de santé interentreprises (SSTI). Dans un arrêt rendu le 19 septembre, elle explique que les dépenses globales du service interentreprises doivent tout d'abord être rapportées au nombre total de salariés de l'ensemble des entreprises adhérentes.

A la une (brève)

Modification des seuils et suppression du forfait social dans les entreprises de moins de 250 salariés : quel impact sur le coût du travail ?

La Direction générale du Trésor a passé au crible trois des mesures du projet de loi Pacte, parmi lesquelles celle sur les seuils sociaux et la suppression du forfait social dans les entreprises de moins de 250 salariés.

A la une

Une PME utilise la biométrie pour contrôler les horaires de ses employés, la CNIL sanctionne

Alors qu'elle vient de lancer une consultation publique sur un projet de règlement type relatif à l'utilisation des données biométriques sur le lieu de travail, la CNIL a rendu publique la sanction de 10 000 euros qu'elle a prononcée le 6 septembre dernier à l'encontre d'une société dont les 14 employés étaient contrôlés par un système de pointage biométrique.

En novembre 2016, alors qu'elle procède à un contrôle dans les locaux d'une société de vidéosurveillance et de vidéoprotection, la CNIL constate qu'un dispositif de pointage biométrique à des fins de contrôle des horaires des salariés est mis en oeuvre, sans son autorisation. Elle relève également que les appels téléphoniques des salariés sont enregistrés sans qu'ils en soient informés et que les interlocuteurs n'ont connaissance ni de l'identité du responsable du traitement ni de leur droit d'opposition.