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Echec de la négociation assurance chômage : le sort des chômeurs et du paritarisme en suspens

Engagée à l’automne dernier, la négociation sur l’assurance chômage se solde sur un constat de désaccord. Avant-hier après-midi au siège du Medef à Paris, patronat et syndicats se sont renvoyés la responsabilité de cet échec, laissant le sort des demandeurs d’emploi entre les mains de l’Etat.

Ambiance morose avant-hier en milieu d’après-midi dans le hall principal du siège du Medef, à Paris. Après trois mois et demi de discussions et dix séances plénières, les partenaires sociaux ont convenu d’arrêter la négociation sur la nouvelle convention d’assurance chômage, qui n’aura jamais véritablement avancé sur le fond.

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Le télétravail a bondi en 2018

Entre 2017 et 2018, le télétravail a progressé de 50 %. Près d'un tiers des salariés du secteur privé télétravaillent désormais régulièrement. Employeurs comme salariés trouvent un certain nombre d'avantages à ce mode d'organisation du travail. Les managers estiment toutefois que la mise en oeuvre du télétravail au sein de l'entreprise doit être accompagnée.

Les ordonnances du 22 septembre 2017 ont modifié le régime du télétravail afin d'inciter les entreprises à le développer : présomption d'accident du travail, prise en charge des coûts, obligation de motivation de l'employeur qui refuse le télétravail,... Ces changements ont-ils déjà produit des effets ?

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Négociations obligatoires : transformer la contrainte en opportunité

Les obligations de négocier qui jalonnent le code du travail constituent des obligations formelles d'ouvrir des négociations sur certains thèmes. Plutôt que d'y voir une contrainte pesante, les entreprises doivent les appréhender comme de réelles opportunités RH. Tel est l'avis des intervenants à la table-ronde organisée jeudi soir par le master 2 Droit social et GRH de l'université d'Orléans.

Les négociations obligatoires sont souvent perçues comme des rendez-vous obligés où certains employeurs se rendent avec peu d'allant. Mais c'est une autre petite musique qu'ont fait entendre jeudi soir les intervenants à la table-ronde organisée par le master 2 Droit social et GRH de l'université d'Orléans. "Les entreprises qui ont tout compris sont celles qui ne les voient pas comme une obligation, mais comme une opportunité d'avancer", soutient la DRH de l'hypermarché Leclerc de Montargis, Sophie Da Silva.

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La renonciation par l'employeur à une clause de non-concurrence doit être explicite

Une clause libératoire insérée dans la convention de rupture ne suffit pas à décharger l'employeur de son obligation de payer l'indemnité de non-concurrence du salarié. Et pour cause, la renonciation de l'employeur à une clause de non-concurrence ne se présume pas, rappelle la Cour de cassation dans un arrêt du 6 février 2019.

Un attaché commercial décide, en accord avec son employeur, de signer une convention de rupture de son contrat de travail. La convention comporte une clause dite "libératoire", par laquelle le salarié signataire confirme que toutes les sommes qui lui sont dues lui ont été effectivement versées. Pourtant, quelque temps plus tard, cet ancien salarié réclame en justice le paiement d'une somme qu'il estime lui être due : la contrepartie de la clause de non concurrence insérée dans son contrat de travail.

A la une (brève)

Le ministère du travail publie un tableur pour calculer l'index de l'égalité professionnelle

Afin d'aider les entreprises d'au moins 250 salariés à calculer leur index de l'égalité professionnelle, le ministère du travail a publié un tableur de calculs. "Le tableur intègre toutes les formules de calcul nécessaires", précise le site du ministère. Après avoir saisi les données concernant les effectifs de l'entreprise, le tableur permettra "d’obtenir automatiquement le résultat de chacun des indicateurs et l’index global".

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Harcèlement moral : impossible de rompre le contrat en cas d'absences répétées

La Cour de cassation rappelle qu'un contexte de harcèlement moral rend impossible la rupture du contrat de travail du salarié en arrêt maladie même en cas de désorganisation de l'entreprise. Le licenciement prononcé est automatiquement entaché de nullité.

En principe, l'absence pour cause de maladie ne peut en elle-même justifier un licenciement. Cependant, les perturbations causées dans le fonctionnement de l'entreprise par l'absence prolongée ou les absences répétées du salarié en raison de sa maladie peuvent constituer une cause de licenciement si elles rendent nécessaires le remplacement définitif du salarié (arrêt du 23 mai 2005).

A la une

Discrimination et obligation de sécurité de l'employeur : l'employeur se doit d'intervenir immédiatement

Au titre de son obligation de sécurité, un employeur ne peut pas laisser un salarié aux prises avec un comportement discriminatoire et créant un environnement hostile et humiliant de la part de personnes exerçant une autorité "de fait ou de droit".

Dans cette affaire, une salariée, agent polyvalent dans une association sportive, est violemment insultée par l’un des bénévoles, lors d’une soirée organisée par l’association, alors qu’elle travaillait dans les cuisines du restaurant. Elle est en outre victime de "jets de salade, frites, œufs frais" de la part d’autres bénévoles.

A la une (brève)

Brexit : les règles qui seront applicables en droit du travail en cas de retrait sans accord

Une ordonnance du 6 février 2019 adapte le droit français applicable en cas d'absence d'accord sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, s'agissant des règles relatives à l'entrée et au séjour et des droits sociaux. Cette ordonnance n'entrera en vigueur qu'à la date du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord fondé sur l'article 50 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, le cas échéant.

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Prime exceptionnelle : les heures supplémentaires sont exclues du calcul du plafond

L'administration a publié lundi une instruction qui apporte des précisions au sujet de la prime de pouvoir d'achat prévue par la loi portant mesures d'urgence économiques et sociales. Plusieurs points du dispositif sont ainsi éclaircis s'agissant des travailleurs temporaires, de la procédure de négociation de la prime ou encore de son articulation avec l'intéressement.

Bon nombre d'interrogations subsistent encore quant au fonctionnement de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat. C'est pourquoi l'administration a publié une nouvelle fois une instruction visant à éclaircir les zones d'ombre. Ce nouveau texte publié lundi complète le questions-réponses du 4 janvier 2019.

A la une (brève)

Prime exceptionnelle : un montant médian de 500 euros

Selon les premiers résultats d’une étude réalisée par le groupe Mercer, 77 % des 145 entreprises sondées comptent distribuer la prime exceptionnelle du pouvoir d’achat. Le montant médian devrait être de 500 euros.  Dans le détail, les entreprises prévoient de débourser 500 euros pour les salariés qui touchent entre un et deux Smic et 300 euros pour ceux qui perçoivent entre deux et trois Smic. 21 % des DRH devraient, toutefois, verser ce coup de pouce à l'ensemble de leurs collaborateurs.