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A la une

Indemnité de licenciement : le plafond conventionnel n'a pas à être proratisé en cas de périodes de travail à temps partiel

Sauf disposition contraire de la convention collective, le plafond de l'indemnité de licenciement, qui a un caractère forfaitaire, ne doit pas faire l'objet de proratisation pour les salariés ayant alterné des périodes d'emploi à temps complet et à temps partiel.

Aux termes de l'article L.3123-5 du code du travail (anciennement L.3123-13), l'indemnité de licenciement du salarié ayant été occupé à temps complet et à temps partiel dans la même entreprise est calculée proportionnellement aux périodes d'emploi accomplies selon l'une et l'autre de ces deux modalités depuis son entrée dans l'entreprise. Ce principe de proportionnalité s'applique évidemment à l'indemnité légale de licenciement mais également aux indemnités conventionnelles.

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Egalité professionnelle : comment les DRH mesurent les écarts de salaire ?

Sans attendre la méthodologie du gouvernement destinée à évaluer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, plusieurs entreprises ont franchi le pas en développant leurs propres outils ou en recourant à des prestataires extérieurs. Quel que soit le scénario retenu, l’objectif est de disposer d’indicateurs objectifs pour prévoir un rattrapage salarial et développer des plans d’actions. Des résultats probants. Mais sont-ils suffisants ?

Il aura fallu trois ans à Manitou, le leader mondial de la manutention (2 100 salariés dont 19 % de femmes), pour parvenir à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. En 2015, l’entreprise se saisit du sujet en signant son premier accord dédié. Y figurent, outre la promotion des femmes à des postes d’encadrement, l’engagement de financer la totalité du congé paternité et d’analyser les écarts de rémunération afin de réduire les écarts non justifiés. A ce titre, l’entreprise débloque une enveloppe de 50 000 euros pour gommer les écarts de salaire.

A la une (brève)

Cotisations sociales : l'Urssaf explique les changements à venir

Sur son portail internet, l'Urssaf fait le point sur les nouvelles réductions de cotisations sociales patronales s'appliquant en 2019 (en deux temps). Cela porte sur la suppression de la cotisation d'assurance maladie-maternité-invalidité-décès pour les rémunérations annuelles ne dépassant pas 2,5 Smic et l'augmentation de la réduction générale de cotisations patronales.

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Management : mais où est la relève ?

Selon la première édition du baromètre Cegos dédié aux managers, seuls 34 % des salariés ont l’ambition de le devenir. Un constat qui pose un problème de fond, celui de la refonte des modes managériaux pour être plus en phase avec les attentes des salariés mais aussi des dirigeants…


La tendance n’est pas nouvelle mais elle se confirme : 66 % des salariés n’aspirent pas à devenir manager. C’est le diagnostic qu’a dévoilé, au début du mois, le groupe Cegos, à travers le baromètre "Radioscopie des managers", réalisé auprès de 1603 personnes dont 578 cadres exerçant des responsabilités de management.

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La cause économique ne suffit pas à justifier la rupture du contrat suspendu suite à un accident du travail

Lorsque le salarié est en arrêt maladie suite à un accident du travail, les possibilités de licenciement sont réduites. Dans un arrêt rendu le 3 octobre, la Cour de cassation rappelle que s'il existe une cause économique de licenciement, l'employeur doit en plus caractériser l'impossibilité de maintenir le contrat du salarié.

Lorsque le contrat de travail d'un salarié est suspendu pour cause d'accident du travail, l'employeur ne peut le licencier que s'il justifie d'une faute grave de l'intéressé ou de l'impossibilité de maintenir le contrat de travail. Dans ce dernier cas, l'impossibilité ne doit pas être liée à l'accident.

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Projet de loi Pacte : les entreprises devront publier l’écart entre les salaires des dirigeants et le salaire médian

Les députés ont voté la semaine dernière, en première lecture, le projet de loi Pacte. Ce texte, qui évoque les enjeux sociaux et environnementaux dont les entreprises doivent tenir compte, modifie les seuils d’effectifs ainsi que la représentation des salariés au sein des conseils d’administration. Il instaure aussi un nouveau critère relatif aux écarts de salaires.

Le projet de loi, adopté en première lecture par les députés, va poursuivre son parcours parlementaire au Sénat, mais sans doute pas avant janvier prochain. Pour être sûr que certaines dispositions s'appliquent bien dès le 1er janvier prochain, le gouvernement a donc décidé de transposer certains points dans le projet de loi de finances pour 2019. Passage en revue de quelques articles de ce projet de loi de 290 pages.

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La validité de la clause de non-concurrence n'a pas à être appréciée au regard de la clause de mobilité

Une clause de non-concurrence, limitée dans l'espace à toute région d'activité du salarié, est-elle excessive dès lors que le contrat de travail prévoit aussi une clause de mobilité sur tout le territoire national ? La réponse de la Cour de cassation.

Parce que la clause de non-concurrence porte atteinte au libre exercice d'une activité professionnelle, sa validité est subordonnée au respect de cinq conditions établies par la jurisprudence. La clause de non-concurrence doit pour être licite :

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Le "oui mais" du patronat à l'agenda social proposé par les syndicats

Les trois organisations patronales (Medef, CPME et U2P) ont transmis ce mercredi soir aux organisations syndicales la réponse à leur proposition détaillée d'agenda social. Si certains sujets semblent faire consensus entre les partenaires sociaux, à l'instar des transitions numériques et des nouvelles formes d'emploi, d'autres sont passés sous silence par le patronat.

Le 25 septembre dernier, les cinq organisations syndicales avaient adressé aux trois organisations patronales leur proposition d'agenda social, après avoir échangé lors de plusieurs réunions informelles depuis cet été. Ce mercredi soir, les trois organisations patronales ont adressé leur réponse aux syndicats. Dans ce courrier que nous nous sommes procuré, le patronat se dit prêt à ouvrir des discussions sur un certain nombre de sujets.

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"Laissez tomber les pointeuses"

L’économiste Nicolas Bouzou, co-auteur avec la philosophe Julia de Funès, de l’essai "La comédie (in)humaine" dresse un constat sans appel du management actuel. Parmi ses préconisations, le développement du télétravail, la réduction du nombre de réunions, le rejet des pointeuses ou encore les formations aux humanités.

Dans votre essai (1), vous faites une critique sévère des pratiques de management actuelles. Comment en est-on arrivé là ?

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La Cour des comptes recommande la fin de la tarification AT-MP par établissement

Les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles doivent davantage correspondre à la réalité de chaque entreprise, recommande la Cour des comptes dans son rapport 2018 sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale. Elle préconise de n'appliquer qu'un seul code risque pour toute l'entreprise et de mettre fin aux exceptions aux règles de tarification.

"Pour que la tarification des risques professionnels ait une incidence sur l’organisation du travail, l’employeur doit recevoir, à travers le taux de cotisation, un signal prix univoque, qui sanctionne ou récompense le niveau et l’évolution de la sinistralité de sa propre entreprise." Dans son rapport 2018 sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale, la Cour des comptes se prononce en faveur d'une plus grande individualisation de la cotisation accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP).