Social

Site: 
Code VP: 
ACTUEL_EC_SOCIAL
Poids: 
0
Libellé: 
Home
Label du produit: 
Social
Menu - Groupes de thèmes: 
Liste des métiers: 
A la une

Licenciement pour perturbations liées à l'absence prolongée pour maladie

Si la nécessité d'un remplacement définitif d'un salarié absent pour maladie peut, en cas de perturbation de l'entreprise, constituer un motif de licenciement, cette nécessité n'est pas une condition relative à l'appréciation d'une discrimination à l'encontre de ce salarié. La Cour de cassation le rappelle dans deux arrêts récents.

Dans le premier arrêt du 31 mars 2016, la Cour de cassation rappelle la nécessité d'un remplacement définitif pour pouvoir licencier un salarié dont l'absence pour maladie perturbe l'entreprise. Dans le second arrêt du même jour, les juges soulignent que la nécessité de ce remplacement définitif n'est pas une condition relative à l'appréciation d'une discrimination à l'encontre du salarié.

Synthèses

Pont de l'Ascension : les règles applicables

Le jeudi 5 mai étant férié, l'employeur peut permettre à ses salariés de ne pas travailler le lendemain afin de bénéficier d'un week-end prolongé. Rappel des règles applicables aux jours de ponts.

Le pont consiste à ne pas travailler 1 ou 2 jours ouvrables compris entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire. La pratique du pont n'est pas réglementée en tant que telle, mais elle répond néanmoins à des formalités précises.

Comment mettre en place un pont dans l'entreprise ?

Aucune disposition légale n'impose à l'employeur d'accorder un pont.

La mise en place du pont peut résulter d'une décision unilatérale de l'employeur, de l'application d'une convention collective ou d'un usage.

A la une

La remise tardive des documents RH ne cause pas nécessairement un préjudice au salarié

Dans un arrêt du 13 avril 2016, la Cour de cassation décide que la remise tardive de documents RH (bulletins de paie et certificat de travail) ne cause pas nécessairement un préjudice au salarié. Ce dernier doit en rapporter la preuve. Une solution qui pourrait être étendue à d'autres obligations de l'employeur.

L'employeur a l'obligation de remettre au salarié un bulletin de paie lors du versement de la rémunération. Le salarié qui n'a pas reçu son bulletin de paie ou qui a reçu un document irrégulier peut demander des dommages-intérêts devant le conseil de prud'hommes. Toutefois, vient de préciser la Cour de cassation dans un arrêt qui sera publié dans son prochain rapport annuel, la remise tardive de documents RH ne crée pas nécessairement un préjudice au salarié. Une solution qui pourrait être étendue.

A la une

Discriminations à l'embauche : les résultats du testing seront dévoilés en septembre

Le gouvernement a présenté avant-hier sa campagne de lutte contre les discriminations à l'embauche. Parmi les mesures annoncées pour sensibiliser les recruteurs : le lancement d'une opération de testing auprès de plusieurs dizaines d'entreprises de plus de 1 000 salariés. Les résultats seront connus à la rentrée.

C'est tout le paradoxe de la campagne de lutte contre les discriminations à l'embauche qui a été lancée avant-hier matin au ministère du travail en présence de quatre ministres : Myriam El Khomri (travail), Emmanuel Macron (économie), Patrick Kanner (ville, jeunesse et sport) et Ericka Bareigts (égalité réelle) : communiquer pour sensibiliser les entreprises et le grand public tout en n'éventant pas trop les tenants et les aboutissants du testing qui est lancé dans le même temps.

A la une

DSN : les points sur lesquels les entreprises doivent être particulièrement vigilantes

Sur son site Internet, l'Urssaf attire l'attention des entreprises sur quatre points sur lesquels elles doivent particulièrement prêter attention lors de la transmission de la DSN : le tableau de bord, le paiement des cotisations, les entreprises qui règlent trimestriellement leurs cotisations et les erreurs sur le taux accident du travail ou les versements de transport.

Alors que 400 000 entreprises utilisent aujourd'hui la DSN pour déclarer leurs données sociales, le réseau des Urssaf les invite à être attentives sur plusieurs points lors de la transmission de leurs données.

A la une (brève)

Dématérialisation de l'aide à l'embauche dans les PME, mode d'emploi

Un arrêté du 8 avril 2016 modifie l'arrêté du 26 novembre 2012 et précise les modalités de la dématérialisation de l'aide à l'embauche dans les PME. Via le téléservice "Sylae"’, l'employeur remplit le formulaire en ligne, l’imprime et le signe.

A la une

Heures complémentaires : attention à ne pas atteindre un temps plein !

Les heures complémentaires effectuées par une salariée pour remplacer l'un de ses collègues ne doivent pas avoir pour effet de porter la durée du travail de la salariée, à temps partiel, au niveau de la durée légale. Si tel est le cas, la Cour de cassation rappelle que le contrat est requalifié en contrat à temps plein.

Les heures complémentaires effectuées par un salarié à temps partiel ne peuvent avoir pour effet de porter la durée du travail accomplie au niveau de la durée légale du travail ou de la durée fixée conventionnellement (article L. 3123-17 du code du travail). Le non respect par l'employeur de cette règle entraîne la requalification du contrat de travail en contrat à temps complet.

A la une

La lettre de convocation à l'entretien préalable n'a pas à préciser les griefs reprochés au salarié

L'employeur n'a pas besoin de mentionner dans la lettre de convocation à l'entretien préalable les griefs reprochés au salarié. C'est ce que vient de rappeler la Cour de cassation dans un arrêt du 6 avril. Elle remet ainsi les pendules à l'heure. Un jugement du conseil de prud'hommes rendu l'an dernier, sanctionnant sévèrement l'absence de précision, avait affolé les DRH.

C'est un jugement qui avait fait grand bruit et inquiété les entreprises . Le 26 mai 2015, le conseil de prud'hommes d'Evreux avait condamné un employeur à verser 46 000 € de dommages-intérêts à un salarié pour n'avoir pas précisé dans la lettre de convocation à l'entretien préalable de licenciement les griefs qui lui étaient reprochés.

A la une

Le compte personnel de formation à la loupe

Bénéficaires, type de formations, abondement, profil des financeurs... Le rapport du Cnefop (Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles) dévoile un bilan chiffré du dispositif phare de la loi du 5 mars 2014. Une mine d'informations.

C'est une première: deux ans après la loi formation, le Cnefop (Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles) dresse le portait-robot des bénéficiaires du compte personnel de formation, le dispositif phare de la réforme. 21% d'entre eux sont des salariés. Un chiffre encore modeste par rapport aux demandeurs d'emploi mais en augmentation depuis l'été 2015. Le coup de pouce a été donné, en juin dernier, par François Rebsamen.

A la une

Les modalités d'application de la baisse des cotisations d'allocations familiales en 2016

Depuis le 1er avril 2016 la baisse du taux des cotisations d'allocations familiales à 3,45 % est étendue aux rémunérations inférieure ou égale à 3,5 Smic. Nous revenons en détail sur les modalités d'application de cette baisse de cotisations pour cette année.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 a prévu la baisse des cotisations d'allocations familiales pour tous les salaires inférieurs à 3,5 Smic au taux de 3,45 %. Initialement ce changement devait intervenir le 1er janvier 2016, mais le législateur a retenu comme date le 1er avril 2016. Cette nouvelle date d’entrée en vigueur pose quelques difficultés d’application, du fait de son positionnement en cours d’année.