Activité partielle : un décret acte la prolongation de mesures transitoires
Dans la foulée de l'ordonnance du 21 décembre 2020, un décret du 24 décembre 2020 proroge certaines dispositions transitoires prises en matière d'activité partielle.
Dans la foulée de l'ordonnance du 21 décembre 2020, un décret du 24 décembre 2020 proroge certaines dispositions transitoires prises en matière d'activité partielle.
Un décret du 30 décembre 2020 crée un fonds d'indemnisation pour les entreprises de production de certains programmes audiovisuels (jeux et magazines, divertissement, documentaires et programmes du réel) dont le tournage sur le territoire national a été interrompu, reporté ou abandonné en raison de la Covid-19. Il doit s'agir d'un sinistre qui rend indisponible une ou plusieurs personnes indispensables au tournage ou de l'équipe de production (car infectées par le virus ou cas contact).
Les intermédiaires fiscaux qui participent à la mise en œuvre d'un dispositif transfrontière potentiellement agressif doivent communiquer tous les trois mois une mise à jour des informations relatives à des "dispositifs conçus, commercialisés, prêts à être mis en œuvre ou mis à disposition aux fins de mise en œuvre sans avoir besoin d'être adaptés de façon importante".
"Le télétravail doit être la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent", indique le protocole sanitaire pour les entreprises. "Le recours au télétravail n’est pas une option mais une obligation pour toutes les activités qui sont réalisables à distance", confirme l'instruction DGT du 3 novembre 2020.
"La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir". Cette plaisanterie de l'humoriste Pierre Dac est particulièrement d'actualité du fait de la Covid-19. La situation sanitaire non stabilisée entraîne dans son sillage une grande difficulté à prévoir l'activité économique.
Crise oblige, le fonds de solidarité aux entreprises — y compris à certaines associations — reste d'actualité. Au titre du mois de décembre 2020, les entités fortement touchées par le second confinement peuvent percevoir une subvention pouvant aller jusqu'à 200 000 euros — le cas échéant, ce plafond s'apprécie au niveau du groupe auquel appartient l'entité concernée.
Cette année, la loi de finances a une saveur particulière. Le budget pour 2021 est fortement impacté par la crise de la Covid-19 qui perdure encore aujourd'hui. Après avoir été estimé à 6,7% du PIB, le déficit public est passé à 8,5%. Certains dispositifs de soutien aux entreprises sont reconduits, des aides d'urgence sont activées. Par exemple, 20 milliards d'euros seront déployés en 2021 pour aider les secteurs les plus touchés par la crise (restauration, café, hôtellerie, culture, sport...).
Selon une étude de PwC, un directeur administratif et financier sur deux déclare que la crise a eu un impact critique sur son entreprise. Pour 65% des personnes interrogées, la gestion de la trésorerie est l'élément le plus impacté par la crise.
Pour son exercice clôturé le 30 septembre 2020, le cabinet réalise un chiffre d'affaires de 200,4 millions d'euros, soit une hausse de 4,7% par rapport à l'exercice précédent. Cette croissance est tirée essentiellement par l'activité de conseil et d'outsourcing (+21,7%). Les métiers d'audit et d'expertise progressent de 3%.